Et si vous innoviez pour votre dessert de Noël ou du nouvel an ? La ferme Du petit coin de paradis, à Saint-Georges-Buttavent, près de Mayenne, propose des bûches et verrines glacées à base de lait de chèvre. Une activité rare, puisque Elisabet Delaroque et sa fille Sixtine font partie des moins de 10 producteurs de glace au lait de chèvre en France, et sont les seules en bio.
Glace au lait de chèvre : quelle différence ?
Le lait de chèvre est davantage connue pour son fromage, que pour sa glace. Les a priori sont donc nombreux. "La glace a le goût de la vanille ou du chocolat mais pas du fromage de chèvre !, désamorce d'entrée Sixtine Delaroque. Le lait de chèvre n'a pas de goût avant trois jours et on le pasteurise avant, ce qui arrête le goût du lait", explique-t-elle. La teneur en lactose et en matière grasse du lait de chèvre est plus faible donc "on sent plus le goût de la glace en bouche et on se sent plus léger après l'avoir mangée", souligne Elisabet Delaroque. Les personnes intolérantes au lactose peuvent également la déguster.
"On essaie des parfums différents pour se démarquer"
Mère et fille créent leur recette de glace elles-mêmes. Sur une douzaine de glaces à retrouver sur leur site internet, les parfums classiques (vanille, fraise, chocolat et autre café) font partis des choix mais des goûts plus atypiques trouvent aussi une place à la carte : yuzu, fleur de sureau, bière ambrée et bière blonde, rose de Damas, etc. "On essaie d'avoir des parfums différents pour se démarquer", glisse Elisabet Delaroque. Les deux femmes réalisent encore des essais pour proposer des nouveautés en 2026.
L'une des verrines glacées de Noël que propose Elisabet et Sixtine Delaroque. - Simon Lebaron
Objectif : 10 tonnes de glaces dans 5 ans
Actuellement, 70% du lait produit sur l'exploitation est envoyé dans une laiterie et les 30% restants servent à fabriquer de la glace. En 2025, mère et fille ont produit 1,5 tonne de glaces. Elles souhaitent en faire leur activité principale et se fixent une production à 10 tonnes par an, d'ici à 5 ans. "On veut faire à 90% de glaces", détaille Elisabet Delaroque. Le restant du lait sera utilisé pour faire des yaourts à boire et du beurre au lait de chèvre.
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