C'est une date qu'aucun Français n'oubliera. Le 13 novembre 2015, une attaque terroriste à Paris tuait 132 personnes. Dans la foulée, Denis Peschanski, historien, et Francis Eustache, neuropsychologue à l'université de Caen, lançaient le programme 13-Novembre, avec la volonté d'interroger la mémoire collective et individuelle face à ces événements.
Plusieurs apprentissages
Pendant plusieurs années, et aujourd'hui encore, ils s'entretiennent avec des victimes, des proches de victimes, des personnes qui sont intervenues sur place, ou simplement des citoyens lambda, dont des Caennais. Parmi les enseignements notés par Francis Eustache, le fait que "la mémoire du 13 novembre a tendance à devenir celle du Bataclan", et que certaines victimes du Stade de France ou des terrasses se sentent reléguées au second plan.
"On a appris beaucoup de choses", assure le neuropsychologue. Parmi elles, le message positif sur "la plasticité du cerveau". Celui-ci est "sensible aux traumatismes. Ce sont des gens qui allaient bien, et qui vont développer une psychopathologie car confrontés à ce traumatisme. Derrière, le cerveau peut se réparer s'il est bien pris en charge."
Pour tout comprendre du programme 13-Novembre, le podcast est à écouter en replay ici.
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