"Je baigne dans le chrysanthème depuis que je suis née, c'est inné !", sourit Isabelle Roussel, gérante des Serres de Froberville, situées entre Etretat et Fécamp. Elle-même fille d'horticulteurs, cette professionnelle est attachée à cette fleur de saison, dont elle produit chaque année environ 3 000 pots. "L'automne est vraiment marqué par le chrysanthème, poursuit-elle, même s'il y a aussi à cette période les pensées, les bruyères, la véronique, le cyclamen…"
Les pomponettes sont la variété favorite des clients. - Célia Caradec
"L'arrosage se fait naturellement, avec la pluie !"
Pomponette ou grosses têtes, les chrysanthèmes demeure la variété la plus utilisée pour égayer les tombes, en cette période de Toussaint "mais certains le plantent aussi dans leur jardin, leur maison, leur terrasse…". L'avantage ? Il ne nécessite qu'assez peu d'entretien. "Seulement de l'arrosage, qui se fait bien souvent naturellement, avec la pluie !" confirme Isabelle Roussel. Côté couleurs, le jaune et le rose restent les préférés des clients. Les premiers plants sont vendus à 2,30€ l'unité, 4,50€ avec trois boutures.
Isabelle Roussel
Maîtriser la floraison
Mais avant d'arriver dans les cimetières, le chrysanthème fait l'objet d'un minutieux entretien. "On démarre début juillet à mettre toutes les boutures en pot. Ensuite, tout est une question de temps et d'arrosage. Pour les grosses têtes, il y a un travail au mois de septembre pour ébourgeonner tête par tête, sur chaque plante", détaille l'horticultrice. A la faveur des étés plus chauds et d'une arrière-saison douce, la production s'est décalée, ces dernières années. "Quand j'étais plus jeune, on commençait plutôt mi juin, note Isabelle Roussel, qui rappelle l'enjeu : il ne faut pas que le chrysanthème fleurisse trop tôt."
Isabelle Roussel
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