Jean Rivola est l'un des deux commissaires-priseurs de Caen. Il nous explique l'importance d'exercer ce métier dans la ville.
Comment êtes-vous devenu
commissaire-priseur ?
"C'est avant tout la curiosité : curiosité pour l'histoire de l'art, pour l'Histoire tout court, et l'envie de savoir ce qu'est un objet, à quoi il a servi, quel âge il a, et bien sûr, quel est son prix. J'ai fait des études de droit et d'histoire de l'art à Rouen, puis je suis venu exercer à Caen."
Quelle était votre première vente ?
"C'était en décembre 1999, il y a 26 ans déjà. Je venais de prêter serment. Mon premier objet vendu était très modeste : un cendrier en forme de grenouille."
Quelle est la particularité
de l'hôtel des ventes de Caen ?
"La vente de chevaux de course ! Nous vendons aussi bien des meubles et des œuvres d'art que des voitures… mais également des animaux. C'est un aspect très singulier de notre métier, qui montre toute l'étendue de nos activités. Et puis Caen est une ville millénaire, même si elle a perdu une partie de son patrimoine culturel pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est une région riche en histoire, avec de nombreuses propriétés, châteaux et manoirs renfermant des objets rares."
Quelle est la vente
qui vous a le plus marqué ?
"Un objet peut se vendre 10 euros comme plusieurs millions. L'un des grands moments de l'hôtel des ventes de Caen reste la vente d'un tableau de Pierre Soulages ayant appartenu à Léopold Sédar Senghor, il y a quatre ans."
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