Le Loto du Patrimoine revient avec l'approche des Journées européennes du patrimoine fin septembre. Le site régional qui devrait profiter de son coup de pouce financier a déjà été annoncé en mars dernier. Il s'agit du château de Logempré à Pont-Saint-Pierre. Lundi 1er septembre, les cinq sites départementaux ont été dévoilés.
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Manche : un château presque millénaire
Le site retenu dans la Manche est le château de Vauville dans le Cotentin, dans La Hague. Le donjon est daté de 1163. Il a été construit par le fils d'un des compagnons de Guillaume le Conquérant. Cette propriété privée est aussi connue et reconnue pour son jardin botanique avec plus de 1 000 espèces de plantes. Proche de la mer, des dunes et de la mare de Vauville, il est installé dans un cadre privilégié. L'intérieur du château et le jardin accueillent 30 000 visiteurs par an. La toiture, en tuiles de schiste, fait l'objet de toutes les attentions. Le Loto du Patrimoine doit permettre la rénovation des couvertures, avec des reprises de charpente et de maçonnerie.
Calvados : un manoir au bord de l'effondrement
Dans le Calvados, il faut se rendre à Mezidon Vallée d'Auge près de Lisieux pour découvrir le site choisi. Il s'agit du manoir de Coupesarte. Une aile a été construite au XVe siècle et l'autre à partir de la fin du XVIe. "Cette construction augeronne typique (pans de bois, tuileaux, torchis, couverture de tuiles) a connu de graves dommages le 18 août 1944 lorsqu'une bombe a explosé dans l'angle du manoir", explique la Fondation du Patrimoine. Il est aussi entouré de douves. Le Loto du Patrimoine doit permettre de restaurer et renforcer tout le manoir, avec en priorité l'aile XVe où une échauguette (une petite tourelle en pierre) menace de s'effondrer.
Seine-Maritime : une serre à rénover
La serre du Château de Bois-Guilbert est à sauver en Seine-Maritime, au nord-est de Rouen. Il s'agit d'une des premières serres du XIXe siècle en France. Le château et ses jardins (avec ses nombreuses sculptures) reçoivent 15 000 visiteurs par an. Mais la serre est fermée depuis 2024 pour des raisons de sécurité. "Il y a de profondes altérations aux bases et aux jonctions, la corrosion est généralisée et les mécanismes d'ouverture sont incomplets. De nombreux verres doivent être remplacés", détaille la Fondation du Patrimoine. La serre doit être démontée, restaurée puis remontée à blanc en atelier avant d'être réinstallée dans le domaine.
Orne : un moulin sur le noireau
Il faut aller à Saint-Pierre-d'Entremont dans l'Orne, près de Tinchebray pour découvrir le site ornais. Le moulin de l'hydre a été construit sur le noireau au XIXe siècle. Les deux bâtiments comprennent une habitation et une ancienne filature, devenue atelier métallurgique. La rénovation doit permettre de transformer le moulin en lieu culturel, avec résidence d'artiste et théâtre. La partie industrielle doit être reprise, notamment au niveau de la toiture pour lui rendre son étanchéité.
Eure : une chapelle dans le Vexin normand
Le site choisi dans l'Eure est la chapelle Saint-Laurent du manoir de Vaux à Gisors. "Le 'manoir' est constitué d'un domaine de 9 hectares au milieu duquel est construite la ferme fortifiée. Il s'agit d'un ensemble de bâtiments construits entre le XIIe et le XVIIIe siècle, disposés en quadrilatère irrégulier autour d'une cour centrale fermée d'un rempart comportant une tour ronde à chaque angle", décrit la Fondation du Patrimoine. Cette ferme fortifiée a été la propriété d'un fidèle du roi de France. La chapelle est en très mauvais état : "La toiture risque l'écroulement, tout comme l'arc triomphal." L'ensemble de l'édifice est à restaurer et consolider.
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