Une bonne nouvelle est tombée dans le sud-Manche lundi 30 juin. Aucun service d'urgences ne devra fermer ces portes cet été, que ce soit à Saint-Hilaire-du-Harcouët, Granville ou Avranches. L'ouverture des urgences tout l'été est permise par la solidarité, en interne comme en externe.
• A lire aussi. Lillebonne. Après l'incendie de ce week-end, les urgences peuvent rouvrir partiellement
En interne, les équipes médicales et paramédicales ont anticipé les vacances pour préparer les plannings le plus en amont possible. Les soignants vont aussi se mobiliser et ont accepté de travailler plus. La solidarité se joue surtout entre les trois hôpitaux. En externe, des médecins vont venir de plus loin. "On a des médecins qui viennent de Caen, de Cherbourg, de Saint-Lô, Vire ou Flers… Ce sont vraiment tous les hôpitaux publics qui s'entraident. On a certains médecins qui sont à temps partagé sur les différents hôpitaux, mais là, surtout, on a des médecins qui viennent via un mécanisme qui s'appelle le plan de solidarité territoriale. Il permet à des médecins de venir faire des heures supplémentaires, en plus de ce qu'ils font déjà dans leurs services, dans nos hôpitaux", explique Gustave Toury, le chef du service des urgences d'Avranches et Granville, qui coordonne les urgences dans tout le sud-Manche. 49 plages horaires de travail, soit des journées, soit des gardes de 24h, seront ainsi couvertes par ce mécanisme. Il y a aussi du recours à l'intérim médical.
Appeler le 15
Si les urgences restent ouvertes, les équipes ne sont pas pour autant complètes à 100%. Pour que cela tienne, il faut éviter de se rendre aux urgences si ce n'est pas vital. Dans le sud-Manche comme dans tout le département depuis maintenant deux ans, il faut appeler le 15, le SAMU, pour avoir la meilleure solution médicale, entre urgences ou médecine de ville.
"L'activité de fond reste la même que le reste de l'année pour les gens qui habitent dans le coin. Les touristes sont des gens qui prennent la route, qui font du vélo, qui vont à la plage… donc on a une augmentation de la traumatologie qui est certaine. Ce qu'on espère, c'est que les gens vont bien avoir recours au 15 pour l'orientation, ce qui va permettre d'avoir un accès vraiment adapté aux urgences et peut-être d'avoir moins d'attente pour les gens qui ont réellement besoin des urgences. Le 15 est là pour aider les patients à savoir si ça relève des urgences ou si ça peut attendre un petit peu, voire les aider à trouver un rendez-vous dans les 24/48h", précise le docteur Toury.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.