Normandie. Les moustiques-tigres sont arrivés en Seine-Maritime : pourquoi faut-il autant s'en méfier ?

La Normandie était la dernière région métropolitaine à être épargnée. Ce n'est désormais plus le cas : l'Agence régionale de santé (ARS) confirme, mercredi 20 mars, "l'implantation pour la première fois du moustique-tigre en Normandie, sur le département de la Seine-Maritime".

Une campagne de surveillance, menée de juin à novembre, avait été menée dans les cinq départements de la région par la Fédération régionale de lutte et de défense contre les organismes nuisibles. Cette dernière avait disposé des pièges dans toute la région. Cette surveillance a permis de confirmer la présence du moustique-tigre dans le plus grand département normand.

Les habitants peuvent également participer à ce dispositif de surveillance en signalant la présence de moustiques-tigres sur le site signalement-moustique.anses.fr.

A quoi ressemble le moustique-tigre ?

Le moustique-tigre est particulièrement petit (5mm). Il a des rayures noires et blanches sur le corps et les pattes. L'ARS mentionne également "sa ligne blanche de la tête à l'implantation des ailes".

Il y a plusieurs moyens d'identifier le moustique-tigre, reconnaissable notamment à ses rayures noires et blanches.

Pourquoi faut-il s'en méfier ?

Originaire des forêts tropicales d'Asie du Sud-Est, le moustique-tigre s'adapte très bien aux milieux urbains, où il profite de la moindre réserve en eau pour s'installer et proliférer. Il pique surtout dans la journée, en extérieur.

Plus inquiétant, il peut transmettre des virus comme ceux de la dengue, du Zika ou du chikungunya. Cependant, "aucune transmission locale de maladie liée à ce moustique n'a été constatée en Normandie", souligne l'ARS.

Comment éviter sa prolifération ?

L'ARS conseille de supprimer "tous les endroits et objets pouvant contenir de l'eau stagnante". Un bouchon renversé suffit au moustique-tigre pour s'implanter et se reproduire. Si vos récipients ne peuvent être vidés, "l'accès à l'eau doit être supprimé en installant par exemple des moustiquaires sur les cuves d'eau de pluie, du sable dans les coupelles de fleurs, en curant les gouttières ainsi que les regards d'évacuation".