En ce moment

Nouvelles sueurs froides pour les Bourses à cause de la pandémie

France-Monde. Le durcissement des restrictions face à la deuxième vague de Covid-19 a provoqué cette semaine un nouveau vent de frayeur sur les Bourses en Europe et outre-Atlantique, après les angoisses du mois de mars.

Nouvelles sueurs froides pour les Bourses à cause de la pandémie
Les marchés européens ont fini en ordre dispersé vendredi après une semaine perturbée par les incertitudes économiques liées à la crise sanitaire - Daniel ROLAND [AFP]

Personne n'a été épargné: -8,6% à Francfort, -7,0% à Milan, -4,8% à Londres, -6,4% à Paris ... à la clôture vendredi.

A Wall Street, où se sont aussi greffées les inquiétudes croissantes autour de l'élection présidentielle américaine du 3 novembre, le Dow Jones a perdu presque 6,5% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, près de 5,5%, essuyant leurs pire semaine et mois depuis mars.

L'EuroStoxx 50, composé des plus grosses valeurs européennes, a perdu 7,5%, là aussi la plus forte chute depuis mars.

Les indices se sont parés de rouge vif à mesure que les annonces de restrictions économiques sont devenues imminentes. Le pic de la tension a eu lieu mercredi, juste avant des annonces française et allemande, et s'est propagé sur toutes les autres places mondiales, de l'Asie à Wall Street.

Aux Etats-Unis, l'"indice de la peur", le VIX, traduisant la volatilité des marchés, a renoué mercredi avec ses plus hauts depuis quatre mois.

Alors qu'ils avaient déjà les yeux tournés vers le retour de la croissance et d'une relative sérénité, les investisseurs ont senti à nouveau la terre trembler, "une réplique après l'épicentre du stress en février-mars", résume Alexandre Baradez, analyste chez IG France.

La tech rattrapée

Les secteurs les plus meurtris par la première vague ont encore subi les affres de la pandémie en début de semaine.

Les trois banques de l'indice parisien CAC 40, Crédit Agricole, BNP Paribas et Société Générale, dont les cours redressaient la tête, ont dégringolé de nouveau, perdant chacune environ 10%.

L'industrie, le tourisme et les valeurs liées aux matières premières, dont le pétrole, ont fortement souffert, en raison des craintes d'une baisse massive de la demande. Déjà au plus bas, Total a encore chuté de 8%, et BP de près de 4,5% à Londres.

L'épidémie a complètement éclipsé les résultats, dans l'ensemble rassurants, enregistrés par ces entreprises au cours du troisième trimestre, dans une économie de nouveau ouverte.

Cette seconde vague n'épargne personne, pas même les grands gagnants de la crise sanitaire, les sociétés technologiques, finalement rattrapées par les conséquences du ralentissement économique.

Aux Etats-Unis, les investisseurs se sont focalisés sur les aspects négatifs des prévisions des entreprises faisant plonger Facebook (-6,31%), Amazon (-5,45%) et surtout Twitter (-21,11%).

Le géant allemand des logiciels SAP a été amputé d'un quart de sa valorisation sur la semaine, après avoir annoncé craindre que la crise ne freine finalement les commandes de ses clients. Atos, qui a abandonné 10% ou Worldline avec -9% en France, ont aussi nettement freiné.

Pas de panique

Les marchés n'ont toutefois pas perdu pied. "Il n'y a pas eu de ventes massives liées à une panique", relève Mikael Jacoby, responsable du courtage Europe continentale à Oddo Securities. Les marchés avaient perdu jusqu'à 20% de leur valeur en une semaine au pire de la crise de mars.

"On expérimente quelque chose de déjà connu, et le confinement en France est ressenti comme moins contraignant", poursuit-il.

Surtout, les marchés ont encore été rassurés par la position de la Banque centrale européenne (BCE), dont les mesures servent de filet de sécurité sur les marchés depuis mars.

La présidente de l'institution Christine Lagarde a clairement laissé entendre que des mesures additionnelles seraient prises lors de sa prochaine réunion en décembre.

Même avec un péril provisoirement écarté, la prudence reste de mise à quelques jours du scrutin présidentiel américain, mardi.

"L'incertitude c'est le grand mot", a résumé Maris Ogg de Tower Bridge Advisors.

"On est incertain sur de multiples fronts, avec les élections, avec le virus en Europe, sans oublier que l'Europe n'est qu'à deux, trois semaines d'avance sur nous" en terme d'évolution de l'épidémie, a ajouté cette analyste américaine.

Galerie photos

Newsletter

Restez informé ! Recevez des alertes pour être au courant de toutes les dernières actualités.
Réagir à cet article

L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.

En direct
Petites Annonces
Immobilier
Maison à vendre Carantilly
Maison à vendre Carantilly Carantilly (50570) 120 600€ Découvrir
Maison à rénover
Maison à rénover Saint-Pair-sur-Mer (50380) 402 800€ Découvrir
Maison à vendre Dangy
Maison à vendre Dangy Dangy (50750) 136 200€ Découvrir
T3
T3 Granville (50400) 238 500€ Découvrir
Automobile
Grand C4 Spacetourer Blue HDi
Grand C4 Spacetourer Blue HDi Caumont-sur-Aure (14240) 16 500€ Découvrir
VOLKSWAGEN TRANSPORTER VAN AMENAGE VOLKSWAGEN T6 L1H1  Van
VOLKSWAGEN TRANSPORTER VAN AMENAGE VOLKSWAGEN T6 L1H1 Van Mont-de-Marsan (40000) 17 890€ Découvrir
CARAVANE CARAVELAIR BRASILIA 450
CARAVANE CARAVELAIR BRASILIA 450 Villeneuve-d'Ascq (59491) 2 800€ Découvrir
Camping-car Fiat Ducato 1.9 TD 2001
Camping-car Fiat Ducato 1.9 TD 2001 Caen (14000) 16 400€ Découvrir
Bonnes affaires
Leica Q2 19051 à l'état neuf
Leica Q2 19051 à l'état neuf Lyon (69001) 2 900€ Découvrir
Razer Blade 17 Ordinateur Portable de jeu (PC GAMER+Casque+Souris) Neuf
Razer Blade 17 Ordinateur Portable de jeu (PC GAMER+Casque+Souris) Neuf Lyon (69001) 1 900€ Découvrir
Sonos Arc Set+3x ones+sub gen 3 (Neuf)
Sonos Arc Set+3x ones+sub gen 3 (Neuf) Lyon (69001) 1 900€ Découvrir
grand meuble etagères
grand meuble etagères Bacilly (50530) 70€ Découvrir
L'application mobile de Tendance Ouest
Inscrivez vous à la newsletter
Les pronostics avec Tendance Ouest
L'emploi avec Tendance Ouest
L'agenda des sorties de Tendance Ouest
Les concerts avec Tendance Ouest
Nouvelles sueurs froides pour les Bourses à cause de la pandémie