A peine quatre électeurs sur dix se sont déplacés aux urnes, le dimanche 28 juin, pour le second tour. Cette participation historique a retenu l'attention des invités sur le plateau de Tendance Ouest à Caen. "C'est extrêmement faible, ce n'est pas bon pour la démocratie" regrette la sénatrice PS Corinne Féret. Sans remettre en question celles et ceux qui sont élus, elle estime qu'il faudra interroger ce manque d'intérêt. Le président centriste du Département du Calvados, Jean-Léonce Dupont, abonde en ce sens : "Le fait qu'une majorité d'électeurs ne se présentent pas pour arbitrer les différents projets me préoccupe profondément." Fallait-il reporter ces élections ? Emmanuel Norbert-Couade répondrait par l'affirmative. "La légitimité de ces élus victorieux avec 12, 15 ou 18% des inscrits est posée", estime le chef de file départemental du Rassemblement national.
S'il voit dans la réélection d'Edouard Philippe "une validation démocratique" pour le chef de la majorité, le député LREM de Caen Fabrice Le Vigoureux estime cependant que "les Français n'avaient pas la tête à ces élections, qui ne concernaient que 15% des communes, avec un écart inédit entre les deux tours". Trois mois et demi pendant lesquels sont nées des alliances LR-LREM dans certaines villes. Un "front anti-écolo" dénoncé par Guillaume Hédouin, co-secrétaire régional d'Europe-Ecologie-Les Verts.
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