En mer, nouvelle négligence d'un plaisancier : beaucoup de moyens pour rien !

Concluant effectivement à une forte probabilité de chute à la mer, le CROSS Jobourg a immédiatement engagé  la vedette de la station de sauvetage de Saint-Martin de Bréhal ainsi que l’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 50.

Arrivés sur les lieux en quelques minutes, les sauveteurs relèvent que des cannes à pêche, des tongs et un gilet de sauvetage sont restés à bord. Ils notent surtout que les clefs sont sur le contact.  Compte-tenu des courants et de l’absence de donnée quant à l’heure d’une éventuelle chute, les recherches s’étendent sur une large zone au Nord-Est de Chausey.

Le CROSS associe rapidement au dispositif de recherches une embarcation de la SNSM d'Hauteville, puis un bulotier et uneembarcatrion pneumatique qui avaient répondu à son relais de détresse.

Parallèlement, une enquête a été conduite à terre, avec le concours de la brigade de gendarmerie de Percy. Il s'agissait pour les secours d’entrer en contact au plus vite avec le propriétaire de la vedette ou ses proches en vue déterminer l’historique de la navigation du petit navire de plaisance (nombre de personnes à bord, heure probable de la chute à la mer...).

Finalement joint, le propriétaire déclare qu’il "avait simplement laissé son bateau là parce qu’il était en panne" et "devait revenir le chercher plus tard avec un ami". Sauf que tout à bord portait à croire à un accident !

Ce soir, le CROSS Jobourg rappelle qu'une simple information prélable à ses services ou au sémaphore par le propriétaire, ou encore un simple mot laissé à bord, aurait permi d’éviter le déploiement inutile d’un tel dispositif de recherche.