Caen. Un nouvel espoir pour les travailleurs de l'amiante

Le 5 avril 2019, la cour de cassation de Paris a rendu une décision importante pour les victimes de l'amiante en France. N'importe quel salarié qui a été en contact avec l'amiante pourra désormais prétendre au préjudice d'anxiété et réclamer une indemnisation.

Publié le 09/04/2019 à 08h57

Caen. Un nouvel espoir pour les travailleurs de l'amiante — L'amiante est une des plus grandes catastrophes sanitaires que la France ait connue. A Condé, un monument est dédié aux victimes.

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Avoir travaillé en contact avec l'amiante, c'est comme avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Même si l'on ne souffre pas d'une maladie liée à la substance cancérogène, qui sait ? Un jour… Cette menace sourde dans la tête de chaque travailleur de l'amiante peut désormais faire l'objet d'une indemnisation. Un préjudice à l'anxiété, dont la cour de cassation a ouvert jeudi 5 avril 2019, le recours pour tous les travailleurs de l'amiante. Une victoire pour Jean-Claude Barbé vice président d'une association de victime de l'amiante à Flers-Condé : "Des professions comme les mécaniciens ou les dockers vont pouvoir prétendre à ce préjudice d'anxiété." Cette décision de la cour de cassation ne concerne pas les personnes déjà reconnues pour maladie professionnelle, le préjudice d'anxiété leur est automatiquement accordé.

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