Les premiers détenus radicalisés arriveront avant fin septembre 2018 au Quartier de prise en charge de la radicalisation (QPR), sur le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d'Alençon (Orne). La montée en charge sera progressive, jusqu'entre 30 et 40 détenus.
Comment les évaluer ?
La priorité du SPIP de l'Orne (Service pénitentiaire d'insertion et de probation) et de prévenir une éventuelle récidive de ces détenus radicalisés, tout en œuvrant à leur réinsertion en fonction du comportement de chacun d'eux. L'évaluation de ces détenus se fera à partir d'outils créés spécifiquement, explique Raphaël Laurec, directeur du Spip de l'Orne :
Raphaël Laurec
Les détenus passeront au minimum six mois dans le QPR de Condé-sur-Sarthe, à l'issue de quoi un premier bilan sera tiré. Ils pourront rester au QPR le temps nécessaire, retourner dans une incarcération de droit commun. Pour certains, le Spip pourra même envisager un aménagement de peine :
Raphaël Laurec
Les premiers détenus radicalisés arriveront au QPR de Condé-sur-Sarthe avant la fin septembre 2018.
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