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Rallonge de 400 millions d'euros dès 2019 dans le plan santé présenté mardi

Le plan santé que le président Emmanuel Macron va annoncer mardi sera accompagné d'un effort budgétaire d'environ 400 millions d'euros par an jusqu'en 2022 afin de financer notamment une nouvelle répartition des soins entre médecine de ville et hôpital.

Rallonge de 400 millions d'euros dès 2019 dans le plan santé présenté mardi
Les dépenses de santé augmenteront d'environ 400 millions d'euros en 2019 pour financer le plan santé, le gouvernement ayant décidé de relever l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam) - PHILIPPE HUGUEN [AFP/Archives]

Urgences "engorgées", psychiatrie "en crise", étudiants en médecine "qui souffrent": après les diagnostics alarmants, l'exécutif va détailler une réforme baptisée "Ma santé 2022: un engagement collectif".

La philosophie générale de ce plan est de renforcer l'offre de soins. Pour cela le numerus clausus, qui limite le nombre d'étudiants admis en deuxième année d'études de santé, sera supprimé, a indiqué l'Elysée lundi soir.

De même source, on précise que les crédits de l'assurance maladie augmenteront plus que prévu l'an prochain: 2,5% au lieu de 2,3%, soit près de 400 millions d'euros en 2019.

En cumulé d'ici la fin du quinquennat, ce sont ainsi 1,6 milliard d'euros qui sont "garantis" pour "accompagner la réforme", a affirmé une source proche du dossier.

Cette rallonge budgétaire financera un train de mesures censées favoriser la qualité des soins et le travail en équipe des professionnels de santé.

Cela se traduira notamment par la création de 4.000 postes d'"assistants médicaux", à mi-chemin entre la secrétaire et l'infirmière, pour permettre aux médecins libéraux de se concentrer sur leur métier. Ces assistants auront pour mission de "décharger" les médecins des tâches administratives et de certains "actes simples comme une prise de tension ou de température", a précisé l'entourage du chef de l'Etat.

Des postes subventionnés, réservés aux praticiens exerçant en groupe ou au sein d'une équipe de soins, et à la condition qu'ils s'engagent à accepter de nouveaux patients et à assurer les "urgences de ville", c'est-à-dire des consultations sans rendez-vous en journée.

Les hôpitaux seront également incités à améliorer leurs pratiques: l'enveloppe récompensant la qualité des soins sera portée de 60 à 300 millions d'euros dès l'an prochain.

La très décriée "tarification à l'activité" (T2A), qui pousse à réaliser des actes "inutiles", sera remplacée par des "parcours" standardisés, en commençant par certaines maladies chroniques comme le diabète et l'insuffisance rénale chronique. Hôpitaux et libéraux devront ainsi se coordonner et partager une rémunération forfaitaire.

Cette meilleure "pertinence" des soins sera aussi mesurée par une batterie d'indicateurs, y compris la satisfaction des patients, qui pourraient être rendus publics.

Une loi en 2019

Si l'objectif affiché n'est pas de réduire les dépenses de santé, ni de fermer des hôpitaux, l'exécutif espère dégager d'importantes marges de manoeuvre en réduisant le nombre d'examens médicaux "inutiles", dont le coût est estimé entre 10 et 20 milliards d'euros.

"Parfois, bien faire c'est ne pas faire un acte", a expliqué la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, dans un entretien à l'AFP, précisant que "ce sont les professionnels qui vont définir la qualité" et les futurs "parcours de soins".

Le gouvernement va en outre rebattre la carte hospitalière, pour "organiser une vraie gradation des soins", notamment en regroupant les blocs chirurgicaux et les maternités dans les plus gros établissements, pour leur assurer une activité plus importante, gage de sécurité pour les patients.

Les 600 plus petits établissements seront "réorientés sur des priorités" incluant la gériatrie, la rééducation, l'imagerie, la biologie ou encore la télémédecine. Un nouveau statut d'hôpital "de proximité" sera créé à cette fin, ce qui passera par le vote d'une loi en 2019.

Ce texte inclura aussi une refonte des études de santé, avec la suppression en 2020 de la première année commune en médecine, dentaire, pharmacie et maïeutique (sages-femmes), et la fin du numerus clausus, qui fixait les quotas de places en deuxième année depuis un demi-siècle.

La sélection ne disparaîtra pas pour autant, l'idée étant plutôt de "diversifier les profils" des étudiants et de "favoriser les passerelles" entre les cursus médicaux.

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