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1er mai: droite et FN ciblent le gouvernement après les violences à Paris

Les principaux leaders de l'opposition ont unanimement condamné les violences qui ont éclaté en marge du traditionnel défilé syndical du 1er mai, droite et FN s'en prenant au gouvernement.

1er mai: droite et FN ciblent le gouvernement après les violences à Paris
Marine Le Pen, lors d'un rassemblement du "Mouvement des nations pour une Europe des nations et des libertés" (MENL), à Nice le 1er mai 2018 - YANN COATSALIOU [AFP]

"Ces milices d'extrême gauche devraient être dissoutes depuis bien longtemps. Mais le problème, c'est que le pouvoir de gauche fait preuve à leur égard d'une mansuétude et maintenant on peut presque dire d'une complicité", a dénoncé la présidente du Front national, Marine Le Pen.

Face à environ 1.200 personnes encagoulées de la mouvance radicale d'extrême gauche des "black blocs" recensées par la Préfecture de police, la police a fait usage de tirs de gaz lacrymogènes et de deux lanceurs d'eau. 200 d'entre elles ont été interpellées.

Laurent Wauquiez, président des Républicains, a pour sa part regretté de "terribles images pour notre pays", dans un tweet.

"Faillite de l'État régalien. Il est urgent de rétablir l'autorité: soutien total à nos forces de l'ordre qui font face à ces voyous", a ajouté le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

L'une des porte-parole des Républicains, Lydia Guirous, a quant à elle raillé Emmanuel Macron, en déplacement en Australie où, selon elle, le président "continue son road show de banquier d'affaires en Australie en oubliant les Français et leur sécurité qui est pourtant sa mission première", en déplorant que "l'État se délite dans Paris".

"Doublement condamnable"

A gauche, Jean-Luc Mélenchon a également dénoncé d'"insupportables violences", mais a considéré qu'elles étaient "sans doute" l'œuvre "des bandes d'extrême droite", dans un message posté sur Twitter.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a pour sa part fait valoir que "la lutte, ce n'est pas la casse". "Ceux qui cassent font le jeu de ceux qui refusent d'entendre la lutte. Doublement inexcusable. Doublement condamnable", a-t-il encore tweeté.

Plus tôt, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb avait condamné "avec fermeté les violences et dégradations commises en marge du défilé", en assurant que "tout (était) mis en œuvre pour faire cesser ces graves troubles à l'ordre public et appréhender les auteurs de ces actes inqualifiables".

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a également "condamné les violences": "Quand on a des convictions sincères, on manifeste à visage découvert. Ceux qui portent une cagoule sont les ennemis de la démocratie. Ils n'imposeront jamais leur loi", a-t-il mis en garde sur Twitter.

Le défilé syndical a rassemblé mardi 20.000 personnes, a annoncé la préfecture de police, qui a aussi dénombré 14.500 personnes hors du cortège déclaré.

Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a indiqué en début de soirée que les incidents avaient fait trois blessés légers. Un fonctionnaire de police a par ailleurs été légèrement atteint.

Le député Les Républicains, Eric Ciotti, a de son côté estimé que "jamais de telles violences n'avaient été commises à Paris lors d'une manifestation depuis Mai-68", en raillant "l'autorité de Macron", qu'il a qualifié de "tigre de papier".

De nombreuses manifestations donnent toutefois régulièrement lieu à des violences à Paris.

En 1986, lors des manifestations contre le projet de réforme des universités du ministre Alain Devaquet, un étudiant frappé par des policiers, Malik Oussekine, avait trouvé la mort.

Les mouvements contre le Contrat d'insertion professionnelle en 1994, le Contrat première embauche en 2006 ou la Loi Travail en 2016 avaient également donné lieu à des heurts.

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