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Manifestations anti-Macron: un "cortège de tête" toujours déterminé mais tourmenté

Jeunes, déçus de la politique, activistes, nostalgiques: depuis le printemps 2016, ils se retrouvent dans le "cortège de tête" pour défiler hors du cadre des syndicats qu'ils jugent dépassés, mais ne sont aujourd'hui pas épargnés par les interrogations face à une mobilisation qui s'essouffle.

Manifestations anti-Macron: un "cortège de tête" toujours déterminé mais tourmenté

Des manifestants défilent contre la réforme du code du Travail, à Paris, le 21 septembre 2017 © Patrick KOVARIK [AFP/Archives]

Publié le 15 novembre 2017 à 13h10

Par Tendance Ouest

Jeudi, comme à chaque manifestation depuis un an et demi, à quelques minutes du départ, ils remonteront par grappes, dépasseront la tête du cortège syndical et s'installeront à quelques centaines de mètres en amont.

Lycéens, étudiants, militants antifascistes, d'extrême gauche ou issus des mouvements autonomes, activistes du "black bloc" avec leurs capuches et visages masqués défileront, aux cris de slogans anticapitalistes, antifascistes et antipoliciers.

Apparu au printemps 2016 à l'initiative des lycéens qui, après leurs blocus matinaux, s'emparaient - avec l'accord tacite des syndicats - de la tête des manifestations contre la loi El Khomri, ce "cortège de tête" réunit, à Paris, Rennes, Nantes ou Toulouse, plusieurs milliers de personnes contestant un "système" allant de la loi travail aux violences policières.

Outre des militants de la mouvance autonome, il draine aussi des manifestants d'horizons divers. "Il y a beaucoup de déçus du hollandisme, on a même vu des mecs du PS manifester avec nous", raconte un militant antifasciste parisien.

"C'est un espace de contestation libre, libertaire. Le dénominateur commun, c'est s'affranchir des partis et des syndicats pour faire entendre notre voix", explique Michel, fonctionnaire retraité qui a déserté les carrés CGT pour ce cortège "revigorant".

Avec une jeunesse qui veut "foutre le zbeul" (mettre le bazar), se revendique "ingouvernable", des slogans insurrectionnels originaux ("La France qui se soulève tôt", "Je vous salue ma rue"...), "ça a un petit parfum de Mai 68", sourit-il.

D'anciens militants d'extrême gauche y gravitent aussi, retrouvant ainsi une pratique de "piratage de manifestations" déjà connue dans les années 1970, selon le chercheur indépendant spécialiste de l'ultragauche Jacques Leclercq.

- "Le symbole Macron sous-estimé" -

Dans son ouvrage "Maintenant" publié en avril 2017, le Comité Invisible -auteur de "L'insurrection qui vient" rendu célèbre avec l'affaire du groupe de Tarnac- a vu dans ce phénomène une réaction au "cadavre social" des manifestations syndicales.

"Si le cortège de tête réussit à aimanter une part non négligeable de ceux qui combattaient le monde de la loi travail, ce n'est pas parce que tous ces gens seraient soudainement devenus des +autonomes+ (...), c'est parce qu'il avait pour lui la présence, la vitalité et la vérité qui faisaient défaut au reste", analysait-il.

Mais ces dernières semaines, les "cortèges de tête", comme les défilés syndicaux derrière eux, voient leurs rangs se dégarnir et se retrouvent traversés d'interrogations stratégiques.

"La large victoire de Macron au deuxième tour, puis aux législatives a foutu un coup. On a parfois l'impression qu'il n'y a plus que nous de mobilisés contre les dérives de l'Etat", concède le militant antifasciste.

"Il y a de moins en moins de mecs de banlieue", observe aussi l'étudiant du "black bloc", estimant avoir "raté l'objectif de la mobilisation des banlieues" autour notamment des violences policières.

"On n'a pas cerné à quel point Macron a pu séduire, on a sous-estimé le symbole Macron. Et on n'a pas vu que la mobilisation allait crever avec le système des ordonnances", ajoute-t-il: "Il faut arriver à faire douter Macron, créer du bordel, de l'incertitude".

Le "black bloc", groupe déterminé de quelques centaines de personnes à l'origine de dégradations de vitrines et de mobilier urbain et d'affrontements parfois spectaculaires avec les forces de l'ordre, n'est pas épargné.

"On a un peu oublié l'intérêt du cortège de tête hors de l'affrontement avec la police. L'objectif de viser les banques est devenu secondaire", dit un de ses membres. Et avec le récent changement de stratégie des forces de l'ordre qui ne se placent désormais plus à leur proximité directe pour éviter les affrontements, ils se retrouvent face à "un vide qu'on a du mal à combler".

Une source policière a confirmé à l'AFP ce changement tactique visant à éviter les affrontements directs et les nombreux blessés qu'elles ont engendré au printemps 2016, dopant la "haine anti-flic" chez certains manifestants. "Ça a mis leur stratégie en échec", estime-t-elle.

Dans d'autres parties du cortège, certains critiquent un "fétichisme émeutier", ou déplorent un rendez-vous devenu habituel et trop "prévisible", à rebours des principes de la mouvance autonome.

Sans déserter les manifestations sociales, pour beaucoup la remobilisation passe désormais par la lutte contre l'extrême droite, cause plus fédératrice que les ordonnances. Un rendez-vous est fixé le 25 novembre pour une contre-manifestation à Paris face au groupe Génération Identaire.

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