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Italie: pas d'accord sur un gouvernement, nouveau round de discussions

Un nouveau round de négociations entre les partis italiens sera nécessaire la semaine prochaine, faute d'accord sur un gouvernement après une première série de consultations, les principaux leaders ayant été invités par le président Sergio Mattarella à revoir leur copie.

Italie: pas d'accord sur un gouvernement, nouveau round de discussions
Le président italien Sergio Mattarella s'adresse à la presse le 5 avril 2018 à Rome - Alberto PIZZOLI [AFP]

"Au cours de la semaine prochaine, je lancerai un nouveau cycle de consultations pour vérifier si la possibilité de former un gouvernement, qui aujourd'hui (jeudi) n'a pas émergé, a mûri", a déclaré M. Mattarella, un mois après des législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire.

"Je laisserai passer quelques jours de réflexion, qui seront utiles à tous les partis pour évaluer la situation de façon responsable, les convergences en termes de programme et les solutions possibles pour former un gouvernement", a expliqué le chef de l'Etat.

Après ces deux premières journées d'échanges, les positions des deux principales forces en présence - la coalition de droite et d'extrême-droite d'un côté, le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) de l'autre - restaient inchangées, chacun se refusant toujours à nouer une alliance aux conditions de l'autre.

"Beaucoup sont venus ici énumérer des non, nous au président de la République nous avons offert des oui", a assuré Matteo Salvini, 45 ans, le chef de la Ligue (extrême droite), et leader de la coalition de droite arrivée en tête le 4 mars avec 37% des voix.

'Arrondir les angles'

"Il faut arrondir des angles", a-t-il insisté, assurant qu'il allait rencontrer "tout le monde" dans les prochains jours.

Et s'il s'est dit prêt à former un gouvernement avec le M5S, devenu le premier parti du pays avec 32% des voix, M. Salvini a réaffirmé que son alliance avec Forza Italia de Silvio Berlusconi devait rester "le point de départ" de ce nouvel exécutif.

Un scénario toujours catégoriquement rejeté par Luigi Di Maio, candidat du M5S au poste de chef du gouvernement, qui a une nouvelle fois exclu Forza Italia d'un possible accord, assurant "ne pas reconnaître" l'existence d'une coalition de droite.

Les partis de cette coalition "se sont présentés divisés aux consultations chez le président Mattarella, ils ont adopté des positions diverses sur nombre de sujets et ils avaient trois candidats différents au poste de Premier ministre", a relevé M. Di Maio.

Le jeune leader a par ailleurs proposé "un contrat de gouvernement à l'allemande" aussi bien à la Ligue (extrême droite) qu'au Parti démocrate du gouvernement sortant de centre gauche, en excluant les autres formations politiques de ce schéma.

M. Di Maio a aussi annoncé qu'il demanderait à rencontrer Matteo Salvini et Maurizio Martina, secrétaire du PD, pour voir "avec lequel il y a davantage d'affinités, de convergence sur les différents thèmes" et si l'un des deux est disposé à suivre le M5S pour "changer" l'Italie.

Seul problème, le Parti démocrate, sorti laminé des élections avec 18%, a réaffirmé jeudi son intention de rester dans l'opposition, même si une partie de ses membres souhaite l'ouverture d'un dialogue avec le M5S. Que les vainqueurs du scrutin "prennent leurs responsabilités", a déclaré le secrétaire par interim, Maurizio Martina.

Reçu plus tôt dans la journée, Silvio Berlusconi a réaffimé la disponibilité de sa formation pour un gouvernement, à condition toutefois qu'il soit construit "à partir des vainqueurs des élections", à savoir la coalition de droite menée par la Ligue.

Le milliardaire a évoqué "cette Europe envers laquelle il y a certainement besoin d'une attitude ferme et énergique (...) mais qui ne pardonnerait certainement pas les populismes, les dilettantismes et l'improvisation".

Compte tenu des blocages actuels, les observateurs italiens parient sur de longues tractations.

"Si chacun reste sur ses positions, sur ses querelles de personnes (...), il n'y aura pas de gouvernement et l'unique solution, que nous ne souhaitons pas mais que nous n'excluons pas, est de retourner voter", a prévenu M. Salvini.

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