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Trump assure ne pas vouloir la tête du procureur spécial Mueller

Donald Trump a assuré dimanche soir ne pas avoir l'intention de limoger le procureur spécial chargé de l'enquête sur une éventuelle collusion entre ses proches et la Russie, hypothèse qui fait l'objet de spéculations récurrentes à Washington.

Trump assure ne pas vouloir la tête du procureur spécial Mueller
Le procureur spécial Robert Mueller, le 21 juin 2017 à Washington - SAUL LOEB [AFP/Archives]

Depuis plusieurs semaines, l'entourage du président américain et certains élus républicains mettent en doute la crédibilité et l'impartialité de l'enquête de Robert Mueller, réclamant par ailleurs la fin d'une enquête qui, selon eux, n'aboutira de toutes façons à rien.

M. Mueller a récemment inculpé plusieurs proches de M. Trump, parmi lesquels le général Michael Flynn, qui fut son conseiller à la sécurité nationale. Ce dernier a plaidé coupable d'avoir menti au FBI et a accepté de coopérer avec la justice.

Interrogé, à son retour à la Maison Blanche après un weekend à Camp David, pour savoir s'il avait l'intention de limoger M. Mueller, M. Trump, qui a abruptement limogé le patron du FBI James Comey en mai, a simplement répondu "non".

Mais il a aussi mis tout son poids derrière des informations de son équipe selon lesquelles ce dernier aurait reçu illégalement des dizaines de milliers d'emails. "C'est triste de voir ça. Mes équipes étaient très remontées", a-t-il affirmé, martelant qu'il n'existait "aucune collusion".

Dans une lettre adressée au Congrès, l'avocat Kory Langhofer affirme qu'une agence fédérale, la General Services Administration (GSA), a "illégalement transmis" des milliers d'emails aux enquêteurs. Le courrier laisse entendre que ces derniers ne disposaient pas du mandat nécessaire pour obtenir de tels documents.

Peter Carr, porte-parole du procureur spécial, a formellement contesté toute irrégularité, assurant que l'enquête était menée dans le strict respect de la loi.

"Lorsque nous avons des emails au cours de notre enquête, nous avons soit obtenu l'accord du propriétaire du compte, soit suivi la procédure pénale appropriée", a-t-il déclaré.

Interrogé dimanche matin sur CNN sur cette enquête, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, très proche de Donald Trump, a jugé qu'il était temps qu'elle s'achève.

"Il faudrait qu'elle se termine rapidement. Je pense qu'il n'y a rien à découvrir (...) les gens veulent passer à autre chose", a-t-il assuré.

'Tourner la page'

Le temps est venu "de tourner la page", a assuré en écho sur NBC le conseiller parlementaire de la Maison Blanche, Marc Short. "Les contribuables ont dépensé des millions et des millions de dollars dans cette enquête qui n'a à ce jour démontré aucune collusion avec les Russes", a-t-il argué.

Nombre de démocrates s'indignent de la multiplication des accusations visant à déstabiliser M. Mueller au moment même où ses investigations s'accélèrent.

Eric Holder, ministre de la Justice sous Barack Obama, a lancé dimanche un appel à la mobilisation si le président américain prenait une décision intempestive sur ce dossier.

"LIGNE ROUGE ABSOLUE: le limogeage de Bob Mueller", a-t-il tweeté.

"S'il est limogé ou son enquête entravée, il doit y avoir une mobilisation populaire de masse et pacifique", a-t-il poursuivi. "Le peuple américain doit être entendu et in fine, il aura un rôle déterminant".

Des élus républicains ont réclamé au ministère de la Justice la nomination d'un nouveau procureur indépendant pour enquêter sur le supposé parti pris du FBI après la publication dans la presse de messages d'un agent de la police fédérale traitant notamment Donald Trump d'"idiot".

Selon ceux, cet échange de messages entre un agent et un avocat du FBI, qui faisaient tous les deux partie de l'équipe de Robert Mueller, discrédite l'enquête du procureur spécial.

Mais le numéro deux du ministère de la Justice, Rod Rosenstein, a défendu l'impartialité de l'enquête en cours, assurant qu'elle était libre de toute influence politique. "Je ne suis pas au courant d'une quelconque irrégularité", a-t-il martelé cette semaine devant la Chambre des représentants.

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