Depuis le début de l'année, 13 des 41 morts sur les routes de Seine-Maritime étaient des motards. Une situation "inacceptable" pour Jean-Marc Magda, le directeur de cabinet de la préfète et chargé des questions de sécurité routière. Ce mardi 10 octobre 2017, il était aux côtés des membres de la Fédération française des motards en colère (FFMC), à Rouen (Seine-Maritime).
Sensibiliser les élus
Comme tous les ans, le collectif organisait sa journée "Motard d'un jour" pour discuter avec les élus des problèmes d'infrastructures routières sur le territoire de la Métropole. "Le but, c'est d'aborder de manière différente les points noirs que l'on croise tous les jours, comme les nids de poule, les dos d'âne trop haut et non-réglementaires ou les potelets qui empêchent le stationnement des véhicules mais qui sont un facteur de danger pour les motards en cas de chute", énumère pêle-mêle Gwen-Aël Lamoureux, coordinateur pour la FFMC76.
Dans un esprit détendu, les motards ont échangé avec les élus. Lionel Rosay, adjoint à l'urbanisme à Grand-Quevilly, a découvert certains de ces dangers : "Je pense qu'on fait bien dans l'ensemble, mais il y a un ou deux éléments pour lesquels je vais me renseigner." Après ce point, les élus sont partis en balade avec les motards pour aller découvrir, sur le terrain, ces points noirs qui pourraient être améliorés avec les préconisations de la FFMC.
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