Dimanche 25 juin 2017 à l'heure de la promenade, un détenu a prétexté avoir oublié ses lunettes, pour retourner en cellule. "Un détenu particulièrement pénible", selon le syndicat des surveillants FO Pénitentiaire.
Laxisme?
"Ce détenu venait de quitter l'unité de gestion contrainte sans y faire les trente jours d'arrêt de rigueur", dénonce le syndicat.
Un pic de quinze centimètres de long
Dans sa cellule, le détenu a brandi un pic artisanal de quinze centimètres de long, avec lequel il a donné deux coups sur le crâne et un autre dans le dos d'un surveillant, tombé à terre. D'autres surveillants ont alors donné l'alerte avec leurs sifflets.
Préméditation
Ce détenu avait prévenu qu' "il voulait tuer un surveillant", explique le syndicat des surveillants. Le détenu a hurlé au collègue du surveillant agressé "si tu avances, je l'égorge".
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Les renforts sont alors arrivés et l'agresseur a été maîtrisé.
Hôpital
Le surveillant agressé dimanche 25 juin 2017 a dû être transporté et soigné au centre hospitalier d'Alençon. Le syndicat FO Pénitentiaire demande que la situation dans les maisons centrales soit examinée prioritairement par la nouvelle Ministre de la Justice Nicole Belloubet, et par la Direction de l'Administration Pénitentiaire.
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