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Paris (AFP). Les premiers tracteurs entrent dans Paris, direction La Nation

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Paris (AFP). Les premiers tracteurs entrent dans Paris, direction La Nation
Les agriculteurs à leur arrivée en tracteurs sur le périphérique le 3 septembre 2015 à Paris - AFP
Les premiers tracteurs sont entrés dans Paris jeudi vers 10H00 et ont commencé à se rassembler sur le cours de Vincennes aux abords de la place de la Nation, a constaté une journaliste de l'AFP. Le premier convoi à entrer dans la capitale vient du Grand Ouest (Bretagne et Normandie), région au c?ur de la crise agricole laitière et porcine, que la FNSEA, premier syndicat agricole, a voulu mettre particulièrement en avant. Quelque 1.000 tracteurs répartis en six convois convergeaient lentement vers la capitale depuis la nuit pour exprimer la détresse du monde paysan et réclamer des aides, sans provoquer l'asphyxie redoutée en raison d'une circulation nettement moins importante qu'à l'ordinaire. Drapeaux de la FNSEA au vent, clignotants et lumières sur les toits, certains ont accroché des slogans aux lames à l'avant des tracteurs pour interpeller les citadins: "Paysans en détresse", "La mort est dans le pré", "France n'abandonne pas tes paysans". Les engins et des autocars remplis d'agriculteurs, attendus autour de 9H00 aux abords immédiats de Paris, continuaient de franchir les principaux péages d'accès à la capitale, alignés sur une file pour limiter la gêne, selon le mot d'ordre de leurs syndicats. Vers 8H00 du matin, la préfecture de police de Paris avait compté 1.038 tracteurs, 49 bus et 50 véhicules légers en route vers Paris. Au total les organisations agricoles ont prévu de mobiliser plus de 1.500 engins. La plupart ont bivouaqué à quelques dizaines de kilomètres de la capitale pendant la nuit, notamment un convoi formé des Normands et des Bretons, en route pour certains depuis mardi avec pour objectif commun la place de la Nation. Sur l'autoroute A1, dans l'Oise aux entrées nord de la capitale après le péage de Chamant-Senlis, plusieurs centaines de tracteurs avançaient mêlés par groupes à la circulation et encadrés par les gendarmes. Prévenus par la préfecture de police qui les avait invités à emprunter les transports en commun, les habitants de la région parisienne ont pris leurs dispositions, selon le Centre national d'information routière (CNIR): "Pour l'instant, ça circule normalement", estime-t-il en relevant un moindre nombre de voitures et seulement 17 kilomètres de bouchons cumulés en région parisienne à 06H45. - Détermination - L'objectif des agriculteurs n'est pas de bloquer les routes mais, vu la vitesse réduite des tracteurs (35 km/h environ), ce déplacement risque fort de prendre des allures d'opération escargot, et la gêne est attendue un peu plus tard aux abords du périphérique. La circulation sera donc fortement ralentie sur les autoroutes en direction de la capitale jusqu'en début d'après-midi, a averti la préfecture. Les tracteurs resteront stationnés place de la Nation toute la journée. Une délégation se rendra à l'Assemblée nationale, escortée d'une dizaine de tracteurs. Puis les principaux dirigeants syndicaux seront reçus par le Premier ministre, Manuel Valls. Dans un entretien au Figaro, le président de la FNSEA, Xavier Beulin, indique qu'il "espère pouvoir faire des annonces vers 15H00 devant les troupes à la Nation". Il ne s'agira pas d'un "défilé folklorique ni d'une parade de tracteurs () Les agriculteurs sont déterminés", a insisté Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, 1er syndicat agricole du pays. "On ne lâchera rien, je pense que les Parisiens nous soutiendront" confie Dimitri Ducher, 29 ans, éleveur de porcs à Plouigneau (Finistère), en route depuis deux jours et deux nuits, qui se dit "déterminé" malgré la fatigue. "Les prix sont bas, il y de plus en plus de normes. Les normes il en faut mais cela coûte. Les prix ne suivent pas, on n'arrive pas à faire la soudure", explique aussi Mathieu, 20 ans, qui tient une exploitation laitière dans l'Oise. "Ce n'est pas notre première manif mais ça n'a pas donné grand chose jusqu'à présent. Là on va à Paris, il y a une réunion, si à 16H00 on est satisfait on repart, sinon on s'adaptera", menace-t-il.
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