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Paris (AFP). Les syndicats proclament leur attachement au 1er mai mais dans la désunion

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Paris (AFP). Les syndicats proclament leur attachement au 1er mai mais dans la désunion
Manifestation du 1er mai 2015 à Rennes - AFP
Malgré leur attachement à la fête des travailleurs, les syndicats célèbrent vendredi le 1er mai sans parvenir à dépasser leurs divisions, la CGT conduisant des cortèges anti-austérité aux rangs plus clairsemés qu'en 2014, alors que la CFDT accueille des jeunes pour un "festival" à Paris et FO fait cavalier seul. Avant les défilés ou autres festivités, les responsables syndicaux avaient tous affiché leur attachement à cette fête des travailleurs qui reste l'occasion pour les salariés, retraités et demandeurs d'emploi de se "faire entendre", veut croire Philippe Martinez, et l'occasion de porter des revendications, selon FO. Cette journée est "une fête internationale-- pour que les salariés aient des droits", collectifs et individuels. Et "nous devons défendre ces droits", a plaidé depuis l'Elysée François Hollande, lors de la remise de médailles du travail. Pour autant, les divergences sont là et chaque organisation syndicale fête à sa manière le 1er mai. A commencer par les traditionnels défilés, qui ont "encore du sens", de l'avis de Luc Bérille de l'Unsa, qui bat cette année le pavé aux côtés de la CGT, FSU et Solidaires. A 13H00, la police dénombrait 228 manifestations et rassemblement, avec près de 51.800 participants. Traminots et salariés d'Airbus en tête, les Toulousains ont ainsi défilé, chanté ou dansé sous des parapluies. "Le c?ur y est encore!", a assuré à l'AFP Hélène, 52 ans, éducatrice spécialisée dans la ville rose. Bouquet de muguet dans une main et parapluie dans l'autre, 2.000 personnes se sont rassemblées à Lyon dans de nombreux cortèges (CGT, FSU mais aussi EELV, Parti de Gauche, Osons le féminisme, Solidaires, Lutte Ouvrière), scandant les traditionnels "Travailleurs, travailleuses de tous les pays, unissons nous" mais lançant aussi des attaques contre la loi Macron: "C'est la loi du fric, et des patrons, retrait, retrait de la loi Macron". A Marseille, 1.800 personnes selon la police, 10.000 selon les organisateurs ont marché dans le cortège CGT-FSU-Solidaires, derrière une banderole affichant "Non à l?austérité. Progrès social, paix, solidarité dans le monde entier". Bordeaux a vu défiler 2.000 personnes, Nantes 1.500 et Montpellier 1.200, Lille 600, selon des sources policières. A Strasbourg, ils étaient 1.100 selon la police, 2.000 selon les manifestants, à défiler pour dire "Non à l'austérité". D'autres manifestations se tenaient au même moment à Metz, Nancy, Colmar, Mulhouse et Vesoul. Ponctuellement, des militants FO étaient dans les rangs des manifestants, mais au niveau national, le syndicat avait boudé l'appel à l'unité lancé par CGT, FSU, Unsa et Solidaires. - Occasion ratée de "surmonter les divisions"- Contrairement à l'année dernière, où Force ouvrière avait rejoint la CGT pour la Fête des travailleurs afin de dénoncer la politique du gouvernement, la centrale de Jean-Claude Mailly fait cette fois encore bande à part et ne sera donc pas dans le cortège parisien qui doit s'ébranler à 15H00 place de la République à Nation. Pas question de "faire le grand écart et, sous prétexte qu'il faut rassembler tout le monde, de défiler avec ceux qui ne sont pas contre l'austérité ni la loi Macron", a résumé Jacques Girod, de la fédération parisienne de FO qui a honoré les Fédérés à Paris. Faute de partager les revendications avec les autres syndicats, Jean-Claude Mailly a porté les siennes depuis Bordeaux, où il a une nouvelle fois fustigé "le moule de l'austérité" qui finira, selon lui, par faire "des ravages démocratiques". De son côté, la CFDT entendait "déringardiser" le syndicalisme et par la même occasion le 1er mai, parce qu'il "faut arrêter de considérer qu'il y a des traditions immuables", comme l'a estimé son secrétaire général Laurent Berger. Pas de cortège, donc, mais un rassemblement festif destiné aux moins de 36 ans, qui a réuni 3.000 jeunes, selon lui. Son traditionnel allié, l'Unsa, défile cette année avec la CGT pour cette journée "symbolique" qui aurait pu être l'occasion que "le syndicalisme français face l'effort de surmonter ses divisions (), surtout à un moment où le Front national frappe à la porte du pouvoir", a regretté Luc Bérille.
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