Gilles Henry, sa donation pour le devoir de mémoire

Après plus de quarante ans de travail et des dizaines d’ouvrages, cet éternel Caennais de cœur a décidé de transmettre encore une autre part d’héritage à la postérité : ses archives. Des milliers de pièces (correspondances, manuscrits, biographies, lettres…) comme autant de supports pour reconstituer l’histoire et la retranscrire. C’est une véritable mine d’or sur le passé qu’il offre en espérant pouvoir inspirer les générations d’aujourd’hui et celles à venir, afin qu’elles poursuivent la transmission de ces héritages de l’Histoire.

Des vestiges qui ne prennent pas la poussière

Là où la technologie « rabote la réflexion individuelle, cet héritage est nécessaire », selon Marc Pottier, Vice-président de la communauté d’agglomération Caen la mer délégué à la culture. Pourtant, ce sont des noms connus même des plus jeunes que l’on retrouve par exemple dans ses lettres : Brassens, Piaf, Ferré, Mitterrand, De Gaule… Autant d’icônes de l’Histoire et de la culture qui rappellent la force du devoir de mémoire.

Caen au centre du travail de l’Historien

Au-delà de la temporalité, ce sont aussi des places, des rues, des lieux, que Gilles Henry s’émeut toujours de traverser, en revoyant tout ce qu’il y a connu, et tout ce qu’il a découvert sur leurs secrets en creusant leur histoire. Il est fier d’offrir ces « photographies » d’hier pour immortaliser les différentes époques de cette ville qui lui est chère. « C’est une part de moi-même qui reste ici », conclut-il.