En revanche, lorsqu’il s’agit d’acheter un magazine ou un journal, qu’il soit quotidien ou hebdomadaire, ce n’est plus une si mince affaire.
Un secteur touché
Outre l’érosion de cette presse payante que constate à regret François Dumy, responsable du Relay de la gare, le secteur ne semble plus en proie à une grande évolution. Rouen accuse une perte importante de ces points de vente avec au moins quatre fermetures en 15 ans. Pour preuve, Marie-Hélène Bonnet et son kiosque place Jacques Lelieur sont désormais seuls dans le quartier de la cathédrale. «En 2000, nous étions quatre dans ce secteur».
Si son kiosque a résisté, c’est que le loyer est particulièrement faible. «Je ne paye qu’un droit d’occupation».
Pour François Dumy, les nouvelles habitudes ont également causé du tort. «Désormais, les lecteurs consultent les informations autrement». Pour l’instant, la fermeture du Relay de la gare est (heureusement) exclue, mais le kiosquier affirme que les produits de lecture devraient être diminués prochainement.
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