Portrait passion : Guillaume Altamira, palette d’émotions

S’il commence à étudier la flûte traversière, il se découvre une passion pour la basse électrique à l’adolescence puis pour le clavier en école de jazz, à Paris.

Du reggae au folk

À son arrivée à Rouen à la fin des années 90, il collabore avec Color Island, puis Kinkeliba, un groupe de reggae renommé dans la région et qui participera d’ailleurs aux premiers concerts organisés en marge de l’Armada. Pour le groupe Altamira, il passe à la composition et écrit des textes en français sur des mélodies reggae puis s’engage avec le groupe rouennais Anoula dans une voie afro-beat.

Arrivé à maturité musicale, riche de ses expériences passées, Guillaume se lance en 2011 dans un projet personnel . Seul avec sa guitare,  il compose des airs folks délicats, sensuels et mélancoliques et se produit pour la première fois sur la scène intimiste de l’Almendra en avril dernier.

Ludwig Brosch de Radiosofa, qui le remarque alors, lui propose de produire son premier album. «Il a souhaité étoffer mes créations, avec une orchestration complète et des cordes», explique Guillaume. Une idée de maître qui renforce l’émotion suggérée par le chanteur. «Nous prévoyons d’ailleurs d’ajouter d’autres instruments sur scène».

Inspiré par des petites anecdotes du quotidien, Guillaume vise avant tout l’émotion : «Je ne fais pas de narration mais je préfère livrer des états d’âmes» : un univers intimiste et suave.  

Pratique. Un premier clip à découvrir «Elle se fout de toi» sur Youtube.