Alaeddine Yahia avec la Tunisie, Emmanuel Imorou et Jordan Adéoti avec le Bénin, et Yrondu Musavu King avec le Gabon... quatre Malherbistes sont sur le pont en Afrique jusqu'à ce mercredi 19 novembre, que ce soit pour des matchs amicaux ou des rencontres comptant pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations. Et pendant qu’Ebola chahute chaque jour un peu plus la une des journaux, avec sa cohorte de 5 000 décès en sept mois, le virus s’invite dans les discussions bas-normandes... jusque dans les couloirs du Stade Malherbe Caen.
Au retour de ses deux matchs disputés au Gabon et au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest, la partie du continent la plus touchée par l’épidémie, Yrondu Musavu-King a tout de suite été suivi par les médecins. “Après mon retour, on surveille régulièrement ma température même si je me sens très bien”, explique le défenseur central caennais. “Je ne suis absolument pas inquiet car quand on prend les mesures nécessaires il n’y a pas grand danger.”
Le son de cloche n’est pas tout à fait identique du côté de Patrice Garande qui dit s’inquiéter pour la santé de l’ensemble des joueurs de football français qui partent en Afrique de l’Ouest à chaque trêve internationale. “Je trouve qu’au niveau des instances du football, c’est un peu léger sur cette question”, opine le coach bas-normand. “Entre la vie d’un joueur et un match de foot, il n’y a pas photo !”
Patrice Garande et Yrondu Musavu King au sujet d'Ebola
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