Avant d'aller à la rencontre de jeunes du centre social Grammont à Rouen, la secrétaire d'Etat s'est employée à rassurer des élus et acteurs associatifs inquiets de la nouvelle politique de la Ville. En jeu, le passage de 2300 à 1300 quartiers prioritaires, une nouvelle carte décidée en juin dernier. Cette nouvelle carte doit se substituer à termes à tous les acronymes qui se sont empilés ces dernières années : ZUS, ZFU, ZRU... La concentration des crédits sur ces 1300 quartiers relève d'un critère unique : la pauvreté.
Quels crédits ?
Pour rassurer les différents acteurs concernés, dont plusieurs qui pâtissent de la nouvelle carte, Myriam El Khomri a fait parler les chiffres : "Nous sanctuarisons le budget de la politique de la ville en maintenant le niveau des crédits d'intervention jusqu'en 2017", soit 338 millions d'euros sur 3 ans.
Deuxième chiffre avancé par la secrétaire d'Etat, les 5 milliards d'euros dégagés par l'Agence nationale de Rénovation Urbaine, à destination de 200 territoires cibles. Ils se déclineront sous la forme "d'enveloppes locales soutenant des projets d'intérêt régional."
46 000 habitants concernés dans la Métropole
Sur le territoire de la Métropole, 17 communes sont concernées par ces quartiers, dans lesquels 50 % des habitants dépendent des prestations sociales et où le taux de chômage atteint en moyenne 40 %. Plus de 3 millions d'euros de crédits sont débloqués dans ces communes au titre de la politique de la ville.
Enfin, Myriam El Khomri a évoqué les futurs conseils citoyens, développés à partir de mars 2015 sous une forme expérimentale et inclus dans les futurs "contrats de ville". Qui les composent ? De quels pouvoirs dispostent-ils ? A quoi doivent-ils servir ? La secrétaire d'Etat répond :
Myriam El Khomri évoque la politique de la ville.
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