Tennis de table : que peut espérer le SPO Rouen ?

Jusqu'à présent confortablement calé dans le ventre mou de la Pro B, le SPO Rouen n'aspirait qu'à pérenniser son équipe en Pro B. Mais cette année, les arrivées de la recrue chinoise Wei-Dong Shi (n° 64 national) et du Grec Konstantinos Papageorgiou (n°48 national) couplée à la progression constante du jeune Can Akkuzu peuvent changer la donne.

Fatigue et blessure

Vainqueurs en première journée face à Saint-Denis, équipe solide de Pro B, et tout proches de l'exploit face à Villeneuve-sur-Lot lors de la seconde journée, l'équipe coachée par Eric Varin a montré ses qualités et a prouvé que sa place en haut de classement n'était pas usurpée. Mais hier, le club est revenu à la réalité. Mardi 7 octobre, à Argentan, face à une équipe solide mais pas insurmontable, les joueurs ont été confrontées à leurs limites du moment.

Wei-Dong Shi, si brillant vainqueur du champion de France Wei-Dong Shi il y a une semaine, souffre d'une tendinite et a perdu ses deux matchs. Can Akkuzu, épuisé après le Top 10 européen du week-end dernier, a mené deux sets à 0 dans chaque matchs avant de s'écrouler. Seul Jésus Cantero, pourtant en délicatesse en ce début de saison, est venu à bout d'un adversaire pour une défaite finale 4-1.

Le rêve est permis

Aujourd'hui, le SPO Rouen se retrouve en 5^e position, à seulement deux points du leader Boulogne-Billancourt. Autant dire que le rêve est encore permis. Et c'est justement les Franciliens que les Normands accueilleront mardi 21 octobre à Rouen. Face à l'équipe archi-favorite de ce championnat, les Rouennais pourront prouver leur potentiel. Konstantinos Papageorgiou pourrait jouer son premier match sous ses nouvelles couleurs si la blessure de Wei-Dong Shi s'avérait plus longue à guérir que prévue.

Dernier point à prendre en compte : le SPO Rouen n'a joué jusqu'à présent que des poids lourds du championnat. Les rencontres successives face à Bruille, Roanne et Nantes pourraient propulser l'équipe sur le podium du championnat.