Jean-Christophe Lagarde à Rouen pour conquérir l'UDI

Bien avant l'arrivée de Jean-Christophe Lagarde, quelques uns de ses militants ont pu nous apporter quelques éclaircissements sur le contexte actuel. Une introduction à ce qui allait suivre.

Comme l'affirme Edgar Menguy, membre du parti radical (mouvance politique qui appartient à l'UDI), "il y a un véritable dynamisme du parti radical rouennais. Il y a un partage des valeurs". De son côté, Frédéric Quillet, membre du parti UDI confirme son soutien à Jean-Christophe Lagarde : "Il incarne cette alternative et a une grande motivation". Olivier Legris et Marie-Brigitte Hespel, membres du Parti Radical, ne cachent pas "qu'il y a un certain flou au sein du parti depuis le départ de Jean-Louis Borloo". On l'a compris : en intervenant à Rouen, Jean-Christophe Lagarde se devait de convaincre les orphelins de Borloo tout en continuant son travail de séduction auprès des membres du parti radical.

"Le discrédit du monde politique"

C'est durant les premières secondes de son intervention que les grandes lignes sont fixées : "Il faut une UDI moderne et populaire". Après 22 mois d'existence, l'UDI n'a pas encore réussi à séduire les insatisfaits du hollandisme, laissant les voix partir à droite, à gauche, mais rarement au centre.. Pour Jean-Christophe Lagarde, "créer l'UDI était une nécessité face au contexte actuel ; l'indisponibilité de Jean-Louis Borloo a posé effectivement un problème." Pour conquérir l'UDI, Jean-Christophe Lagarde promet une France qui "redevienne une société de référence. Je veux un parti qui cherche à convaincre. Je souhaite que l'UDI redevienne le parti de l'élite française."

Un programme ambitieux, qui nécessite selon lui de "rebâtir les piliers républicains". Durant ce discours Jean-Christophe Lagarde a souhaité s'imposer en leader capable d'imposer un centre fort sur l'échiquier français. La conclusion de cette matinée se fera sous aucun équivoque: "il faut conquérir le pouvoir et proposer aux Français une alternative".