Le 2 juillet dernier, un individu est repéré par le passager d’un bus, en train de se masturber devant une passagère endormie à côté de lui. Aussitôt signalé, interpellé, et interrogé. Les policiers font le rapprochement avec cinq autres exhibitions sexuelles les 25 mars, 24 avril, 23, 26, et 28 mai, dans le secteur du haut de la route de la Délivrande, à Caen.
M., bayonnais de 26 ans, en master à l’université de Caen, reconnaît les faits, et répond des délits d’exhibitions sexuelles jeudi 10 juillet, devant le Tribunal correctionnel de Caen qui l’a condamné à huit mois de prison, dont trois ferme. Il devra indemniser ses victimes de plus de 4000 euros, ne pas les contacter. Une enquête est en cours dans les Pyrennées Atlantiques pour vérifier qu’il n’y ait paq éventuellement d’autres faits.
Ses victimes sont âgées de 16 à 45 ans. Soit la femme est suivie dans la rue et approchée, soit arrêtée à un arrêt de bus, soit surprise assise sur un banc, à côté de l’arrêt... Il a à une seule reprise serré la victime contre lui. A chaque fois, il s’est enfui en courant devant leur réaction.
En commun pour ces femmes : la peur de reprendre le même chemin, ou de fréquenter l’arrêt de bus où elles ont été choquées. A la barre, il explique qu’il vivait probablement une relation trop fusionnelle avec sa petite amie. Selon son psychiatre, ce serait un début d’explication, sans compter des troubles névrotiques. Sa petite amie l’a quitté, dès qu’il a avoué ses exhibitions.
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