Les récalcitrants sont impitoyablement massacrés, tel le père Christopher, vieil ecclésiastique pacifiste, qui est tué sous les yeux du jeune José. Indigné, celui-ci, malgré son jeune âge, rejoint les troupes disparates qui ont pris les armes pour défendre leur liberté, que l’on appelle les Cristeros.
Seul John Ford, avec “Dieu est mort” (1947), s’était intéressé à cette véritable guerre civile, sans mentionner le pays où elle se déroulait, qui opposa dans un combat sanglant (plus de 250 000 victimes) un pouvoir mexicain résolu et féroce à ces combattants catholiques qui luttaient, les armes à la main, pour pouvoir pratiquer leur religion.
Oubliée des historiens et inconnue du public, cette lutte armée a été mise en images par Dean Wright, un spécialiste des effets spéciaux (“Le monde de Narnia”), dont c’est le premier film.
En s’attachant à différents personnages, dont le jeune José Luis Sanchez, le réalisateur raconte cette histoire magnifique d’un peuple qui se lève en masse pour sa foi. Cette œuvre montre au passage le cynisme des Américains, prêts à tout pour préserver leurs intérêts financiers, et l’étonnant silence de Rome.
Malgré des longueurs et une réalisation souvent trop hollywoodienne, ce film spectaculaire est palpitant et poignant. Comment ne pas être bouleversé par le visage lumineux du jeune José, récemment béatifié par Benoît XVI, qui va au martyre tranquillement en criant “Viva el Cristo Rey”.
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