Yves Delarue avait 12 ans lorsque la guerre a été déclarée. Il se souvient du tocsin, et des visages inquiets de ceux qui avaient connu auparavant "la der des der"...
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Le 6 juin 1944, le père d'Yves Delarue, membre de la défense passive, a commencé à soigner un parachutiste américain. Mais à l'arrivée d'un camarade du soldat blessé, ce qui était un geste bienveillant a d'abord été mal interprêté :
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Les jours qui ont suivi le D-day, les civils du canton de Sainte-Mère ont creusé des tombes, avec les américains. Yves Delarue était alors chargé de récolter les effets personnels sur les corps des paras, afin de les renvoyer aux familles.
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Yves Delarue garde de bons souvenirs des soldats américains, qui aimaient venir boire "un p'tit calva" dans sa ferme. Il a pu en revoir certains, revenus sur les lieux du Débarquement avec émotion :
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