En 2008, Valérie Fourneyron (certes, alliée d’emblée avec les écologistes), signait un impressionnant 55,8 %. Qu’en conclure ? Si Yvon Robert part favori dans la triangulaire qui se jouera dimanche, il a tout de même été sanctionné : par un contexte national hostile au PS, mais aussi par un bilan local qui n’a pas séduit outre-mesure. Aucune euphorie, on le comprend, ne traversait les rangs socialistes dimanche soir, à 20 h. Le lendemain, Jean-Michel Bérégovoy (EELV), le grand déçu de ce premier tour avec 11 % des voix, alors qu’il visait la barre des 20 %, rejoignait avec quelques-uns de ses colistiers la liste PS-PCF.
Ensemble, ils ont dit avoir “entendu le message adressé par la moitié des électrices et des électeurs qui ont préféré s’abstenir, sans doute pour nous rappeler combien nous devons répondre aux attentes des habitants, intensifier le rythme de nos actions et réfléchir à de nouvelles manières de les mener”. Si victoire il y a, elle ne sera pas éclatante. L’abstention (47,27 % au premier tour) laisse planer une ombre.
Tout restera à prouver une fois aux commandes.
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