Les fouilles réalisées par l'Institut national de cherches archéologiques préventives (INRAP), place Saint-Sauveur, ont permis de confirmer plusieurs hypothèses, mais aussi de réaliser de belles découvertes. 'La place apparaît dans les textes dès le XIIe siècle comme un lieu de marché. Ces recherches précisent qu'elle était plus petite de moitié au XIIIe siècle, la partie la plus pointue en direction du tribunal étant réservée à la voirie”, explique l'archéologue de l'INRAP, Bénédicte Guillot. De son côté, François Fichet de Clairfontaine, conservateur régional de l'archéologie, est ravi d'avoir découvert un cimetière au pied de l'église Saint-Sauveur. “Les premières sépultures analysées datent du XVIe siècle, avant que le cimetière ne soit abandonné à la fin du XVIIIe”.
Tombes d'enfants
Bénédicte Guillot s'étonne alors que “dans la seconde partie de son existence, le cimetière compte surtout des enfants”. Seule une vingtaine de sépultures a été analysée.
Tombes d'enfants
Bénédicte Guillot s'étonne alors que “dans la seconde partie de son existence, le cimetière compte surtout des enfants”. Seule une vingtaine de sépultures a été analysée.
Maxence Gorréguès
(Crédit photo : © B. Guillot/INRAP)
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