Au tribunal : l’exhibitionniste “traçait sa route”

Le 18 septembre dernier vers midi, un jeune homme quitte son domicile pour aller prendre le bus qui l’amène à l’école. Il remarque à proximité de la salle des fêtes un homme totalement nu, qui, dans sa voiture est en train de se masturber. Il porte plainte.
Quelques mois auparavant, c’était une jeune fille qui l’avait aperçu très tôt le matin en pareille posture près de l’église.

Des précédents

L’exhibitionniste supposé est identifié grâce aux descriptions des deux mineurs. Il s’agit d’un jeune homme qui, à priori, passe quotidiennement dans le quartier pour aller travailler. Pour ce faire, il utilise la voiture de sa compagne, qui, interrogée, reste sans voix. Elle n’a jamais rien suspecté d’anormal chez son ami sur le plan sexuel.

Les mineurs, eux, le reconnaissent formellement derrière la vitre sans teint du commissariat. Quant à l’intéressé, il nie farouchement et crie au complot. “ Je commence à 6 heures du matin. Je serai à côté de ma voiture en train de me masturber ? C’est du délire”, s’exclame-t-il devant le tribunal correctionnel de Rouen. “Je prends ma route. Je trace ma route. Je n’ai pas le temps de m’arrêter pour faire je ne sais quoi !” Un complot ? Les victimes l’assurent :  “Elles ne se connaissent pas”.