Au tribunal de Rouen : agression, la faute aux médicaments ?

Sotteville-lès-Rouen : le 4 octobre,vers 16h, une assistante maternelle partait chercher les enfants à l’école. Mais en chemin, elle s’arrêta pour ramasser un objet au sol, lorsqu’un homme l’agrippa par les seins. La femme hurla tout en se débattant puis l’agresseur s’éloigna en ricanant.

Plus tard, cette même femme rapporta sa mésaventure à sa collègue. Le mari de celle-ci reconnut immédiatement l’agresseur, un homme particulier qu’il avait croisé auparavant. Particulier ou traumatisé: l’agresseurs conserva d’importantes séquelles tant physiques que neurologiques d’une tentative de suicides. A 16 ans, il avait voulu se tuer par arme à feu. Interpellé le 6 novembre dernier, il affirma “ne pas se rappeler” de l’agression, mais que cela “était possible qu’il ait commis les faits”.

Une énième récidive

Le prévenu a déjà été condamné six fois pour de similaires agressions sexuelles. “Il y a eu altération du discernement parce qu’il n’a pas pris ses médicaments. Et, c’est parce qu’il n’a pas pris ses médicaments qu’il y a eu un passage à l’acte”, a plaidé la défense.

L’inculpé a été condamné à 18 mois de prison à l’issu desquels il devra se soumettre à un suivi socio-judiciaire de trois ans avec injonction de soins et interdiction d’entrer en contact avec la victime.