Les sept militants ont écopé de trois mois de prison avec sursis. En première instance, ils avaient été condamnés à un mois de prison avec sursis et à 1.000 à 1.500 euros d'amende. La sanction financière a été levée.
"Symboliquement, c'est une aggravation de la peine et c'est un avertissement sévère pour des militants qui étaient pacifiques. Ils ne comprennent pas du tout la décision de la Cour d'Appel. Ils n'excluent pas de se pourvoir en cassation", a souligné Me Olivier Lehoux, l'avocat des prévenus.
Par ailleurs, Areva, qui estimait avoir subi un préjudice d'images, a été déboutée. "Cela stoppe un délire narcissique", estime Me Lehoux.
La SNCF elle se verra indemnisée de 29.000 euros, contre 20.000 en première instance. A noter que la plainte déposée par les prévenus pour violence policière lors de la désincarcération est toujours en cours d'instruction.
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