Une inauguration a eu lieu au Pôle hippique de Saint-Lô, lundi 24 novembre. Une série de travaux pour rendre le site plus écologique notamment sur la gestion de l'eau a été présentée. Le Pôle hippique peut maintenant récupérer l'eau de pluie qui tombe sur ses toits et la réutiliser. Avant, pour arroser les carrières, c'était l'eau du réseau d'eau de la ville qui servait, ce ne sera plus le cas.
12 000 mètres carrés de surface de récupération d'eau
"Il y a 3 500 mètres carrés de toiture du Grand Manège de récupérés et on récupère donc sur cette partie-là 350 mètres cubes", explique Yann Adam, le directeur du Pôle hippique. La carrière Uriel a aussi eu un changement : l'arrosage se fait par le sol et non plus par un jet d'eau dans l'air. "L'eau de la surface des carrières est récupérée, ce qui n'était pas le cas avant, et donc ça nous donne des surfaces énormes puisqu'on a 12 000 mètres carrés de surface de récupération d'eau de pluie et 1 050 mètres cubes d'eau récupérée, plus de 1 million de litres d'eau qui est stocké sur le site pour pouvoir arroser toute l'année les carrières", détaille le directeur. La facture d'eau devrait baisser de 45 %, soit 25 000€.
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La carrière Uriel va consommer moins d'eau aussi, avec son nouveau système d'arrosage. "Avant, on arrosait par l'aérien, par temps de vent, et puis les canons d'eau se croisaient, donc on arrosait des endroits plus, d'autres moins", précise Yann Adam, avec donc des pertes d'eau. Il ajoute : "Là, il y a une très forte homogénéité d'arrosage de la carrière. On économise 6 500 mètres cubes, c'est l'équivalent de 50 foyers sur un an." Cette amélioration est aussi bonne pour les cavaliers : "Les cavaliers ont déjà utilisé cette piste-là. Et apprécient fortement qu'elle soit plus souple et c'est mieux pour les tendons des chevaux. Donc on a aussi amélioré cette partie-là sur les problématiques de tendinite sur les chevaux puisqu'on a un sol qui est plus souple", affirme le directeur.
Sous cette pelouse se cachent trois grandes cuves de 21m de long pour récupérer de l'eau. - Thibault Lecoq
Une orangerie a été construite avec aussi de nouveaux gradins extérieurs, et de l'éclairage de la carrière dans ces travaux. Il s'agit d'un investissement de 1,7 million d'euros.
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