Le climat s'est tendu ces dernières semaines à l'usine de transformation de lin Teillage Vandecadelaere, située à Bourguébus, près de Caen. Ce jeudi 16 octobre, plusieurs salariés et syndicalistes se sont rassemblés devant le tribunal judiciaire de Caen pour soutenir quatre collègues, ainsi que deux membres de l'union locale de la CGT, assignés en justice par l'entreprise. La direction leur reproche d'avoir bloqué temporairement l'accès du site à d'autres employés.
Un mouvement de grève sur fond de licenciement et propos sexistes
Le mouvement de grève, entamé en septembre, fait suite au licenciement disciplinaire d'une salariée. Un syndicat s'est mobilisé pour réclamer sa réintégration et dénoncer, dans le même temps, "des faits de violences sexistes et sexuelles."
Le syndicat, représenté par Alan Berthus, réclame également "un renouvellement des pratiques managériales, la mise à l'écart de certains responsables accusés de comportements sexistes, de meilleures conditions de travail et un véritable dialogue social".
La réponse d'usine Teillage Vandecandelaere
Face au mouvement, la direction dénonce les blocages constatés à l'entrée de l'usine. "Nous exigeons simplement que cessent ces agissements", déclare Christophe Gavaret, directeur du site de Bourguébus. Il assure par ailleurs que le climat de travail au sein du site reste "bon", mis à part les tensions liées aux abords de l'entreprise.
Concernant les accusations de harcèlement sexiste, le directeur précise qu'une plainte a été déposée il y a un an "et qu'elle est toujours en cours d'instruction". Une enquête interne aurait été menée, sans qu'aucun nouveau signalement n'ait été recensé depuis.
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