Revenu bredouille des Mondiaux d'athlétisme à Tokyo au Japon (13-21 septembre), Predea Manounou a comme une envie de revanche. "C'est vrai que je n'étais pas prêt psychologiquement à courir, je suis vraiment déçu de mon chrono (47"21)", déclare l'athlète de 28 ans, de retour cette saison au Stade Sottevillais, son "club de cœur".
Un choix entre le football et l'athlétisme
Engagé sur le relais mixte 4x400m après le forfait sur blessure de Muhammad Abdallah Kounta, le Francilien s'est arrêté aux séries après une huitième place éliminatoire avec ses camarades. "Cette course n'est pas révélatrice de mon talent je pense", rebondit Predea Manounou. Malgré ces résultats en demi-teinte le coureur qui participait pour la première fois aux Mondiaux d'Athlétisme avec les Bleus a pu profiter d'une ambiance exceptionnelle. "Faire ça sur un stade comme ça à Tokyo, celui des Jeux olympiques 2021, franchement c'était incroyable." Predea Manounou prépare maintenant les championnats d'Europe 2026 au Royaume-Uni. "Je pense que je vais remonter sur le 400m haies, c'est la discipline dans laquelle j'étais le meilleur en juniors, lance le coureur qui croit en ses chances, si les planètes s'alignent bien avec les haies et le 400m plat je pense que je peux faire de bonnes choses." Predea Manounou se projette aussi dans la préparation des Jeux olympiques 2028 à Los Angeles. Son avenir professionnel, il le voit désormais à 100% dans l'athlétisme après une parenthèse footballistique de plusieurs années. "Après six mois de reprise je suis parmi les meilleurs Français sur le 200m alors que ce n'est pas ma discipline, observe le Normand, je me suis voilé la face avec le football alors que j'ai encore des choses à montrer dans l'athlétisme." Si son talent est davantage à trouver sur la piste d'athlétisme, Predea Manounou, fan de l'OM et de Thierry Henry, a toujours rêvé d'être footballeur professionnel. Il faut dire que les liens entre les deux disciplines ne sont pas si éloignés et une bonne vitesse peut évidemment faire la différence sur un terrain de foot. "Grâce à la vitesse, un attaquant peut gagner 80% des duels, c'est un gros avantage d'être rapide surtout dans le football d'aujourd'hui, le football de transition. J'ai essayé de devenir pro, j'ai joué dans de bons clubs (FC Guichen, QRM et Deville Maromme) mais je n'ai pas de regrets." Il garde avec lui l'expérience mais aussi les bons souvenirs comme ce 32e de finale de Coupe de France avec le FC Guichen face à Caen. "On a perdu 2-1 mais j'ai fait un gros match ce jour-là et en plus c'est moi qui marque le but." Il l'assure, Predea Manounou rechaussera les crampons à la fin de sa carrière dans l'athlétisme.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.