C'était le 4 mars 2025, dans une vidéo sur sa chaîne YouTube, Jules Marie annonçait mettre un terme à sa carrière professionnelle dans le tennis. Dans cette vidéo, le Caennais de 34 ans disait être "soulagé d'arrêter. Ça commençait vraiment à être pesant pour moi. C'était de plus en plus dur, physiquement et mentalement".
Plus de six mois ont passé après cette décision et depuis sa nouvelle ville, Cannes, il n'a aucun regret : "Ça va très très bien. Le tennis et les tournois ne me manquent absolument pas. J'ai retouché un peu la balle, mais je n'ai plus vraiment envie de jouer au tennis." Ce ressenti, il le justifie sans soucis : "Physiquement c'était dur, ça faisait 28 ans que je jouais au tennis. Et comme beaucoup de choses dans la vie, on finit par se lasser au bout d'un moment."
Le padel, son nouvel amour
Après son aventure sur le circuit ATP, Jules Marie n'est pas parti bien loin en rejoignant le cousin du tennis, le padel. Cette discipline, "je la découvre en faisant des entraînements à Caen en décembre. Il y a une bonne base de joueurs de padel et je joue avec pas mal d'amis. Certains m'ont dit que je n'arriverais jamais à être dans le top 100 des Français", explique Jules qui donnera finalement tort à ses amis. Dans sa vidéo, il s'était donné un an pour réaliser ce défi. Six mois plus tard, il est déjà à la 104e place.
Pour atteindre ce niveau, le Caennais s'est donné les moyens : "Au début, la FFT (Fédération française de Tennis) m'a assimilé 600e français ce qui me permettait de faire directement des P500. Pour le classement, au padel, ils prennent les 12 meilleurs résultats sur la saison. J'ai dû faire 20 ou 25 tournois et j'en ai gagné 12, ce qui m'a fait grimper dans le classement assez vite." Jules Marie est satisfait de sa progression, qu'il doit notamment à un stage réalisé en Espagne, l'une des meilleures nations de la discipline : "J'ai vraiment progressé là-bas, parce que je jouais 5 à 6 heures par jour. Au tennis, au top de ma forme, je n'étais qu'à 4 heures" précise-t-il.
Une évolution qui fait du bien
Cette évolution fait beaucoup de bien à Jules Marie. C'est exactement ce qu'il recherchait il y a six mois. "Psychologiquement et physiquement, je me sens au top. J'ai encore une belle marge de progression, mais aujourd'hui je peux jouer les P1000 sans souci. En plus, ce sont des tournois qui se jouent le week-end, je peux donc consacrer ma semaine sur mes autres projets professionnels, mon entourage, mes entraînements, mais aussi mon repos. Quand je faisais du tennis, parfois je partais trois semaines et c'était impossible de faire tout ça." Désormais, il s'apprête à faire des tournois dans le sud de la France et espère atteindre le top 50 des Français pour 2027.
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