[Live] 18 septembre : beaucoup de monde dans les rues, les manifestations à suivre en direct en Normandie

En direct de Saint-Lô où le cortège est assez fourni.

Dans la Manche, opération escargot en cours, entre Carentan-les-Marais et Saint-Lô via RN 13 et 174. 

La député PS de l'Orne, Chantal Jourdan, soutient les manifestants : "J'espère que le mouvement va être entendu. Il est temps de reconnaître la souffrance des gens qui travaillent dans des conditions difficiles et qui ont du mal à boucler les fins de mois. Il y a une juste répartition des richesses nécessaire."

A Rouen.

Assistant d'éducation dans un collège, Titouan se mobilise contre "la casse des services publics et le budget. On n'a pas les moyens de s'occuper correctement des enfants", peste-t-il. 

Les revendications des manifestants à Alençon, qui quittent la préfecture pour déambuler dans les rues de la ville.

Dans le cortège, à Cherbourg, Natacha nous explique les raisons de sa présence.

Dans le cortège du Havre, Denis, 57 ans, salarié du BTP en invalidité, se dit "en colère contre le système qui profite des citoyens". Sa pancarte fait référence à Coluche, candidat hors parti politique en 1981. "Le climat de l'époque c'était l'espoir,  aujourd'hui c'est le désespoir. Ecoutez-le, Coluche ! Depuis le temps, on n'a pas avancé et ça s'est empiré."

En direct du Havre, où le cortège ne passera pas par l'hypercentre.

A Caen, où la première manifestation débute.

Allan Bertu, représentant de la CGT dans le Calvados, prend la parole. Il recense les revendications du mouvement : abrogation de la réforme des retraites, hausse des salaires, plus de justice sociale et fiscale, ou encore plus de moyens pour les services publics.

Spiderman est dans la manifestation rouennaise, actuellement rue Lecanuet. 

"Depuis la réforme des retraites, le Président de la République a perdu toute crédibilité. On change les ministres mais pas la politique. Les mesures prises par François Bayrou seront plus ou moins les mêmes avec Sebastien Lecornu. Il y a une crise démocratique." Les mots forts de Frédéric Cochu, secrétaire de l'union départementale Force Ouvrière de l'Orne.

Les représentants des différents syndicats du Calvados sont en tête du cortège, départ imminent à Caen. La manifestation semble bien suivie.

A Rouen, du monde, beaucoup de monde. 

L'intersyndicale demande l'abandon des mesures d'austerité, et plus de pouvoir d'achat. La réforme des retraites est "une injustice toujours inacceptable".

La manifestation commence dans le centre-ville de Saint-Lô dans la Manche.

"On en a ras-le-bol. Le budget 2026 va impacter les plus précaires. Il y a une grogne qui va bien au delà des syndicats", témoigne Jean-Rémy Haselvander, secrétaire départemental Force Ouvrière pour la fédération de l'enseignement dans l'Orne. Plus de 500 personnes sont actuellement devant la préfecture, à Alençon.

Les rues de Caen se remplissent, la manifestation intersyndicale devrait bientôt s'élancer. Deux autres rassemblements sont prévus dans le courant de la journée, 14h30 et 18h.

On prend la direction du Havre !

La manifestation rouennaise est arrivée au niveau du Théâtre des Arts. Peut-elle être utile ? "Elle l'est pour moi, déjà, dit Nathalie, travailleuse sociale habituée des cortèges. Au niveau national,  on verra..."

Le parcours au Havre 

C'est parti au Havre où la manifestation déclarée en préfecture va emprunter le cours de la République, le quai Colbert, passer CMA CGM, tourner pour rejoindre le quai Frissard, passage ensuite devant la CCI puis retour à la maison des syndicats par le quai Colbert.

Les manifestations débutent partout en Normandie. Ici à Cherbourg.

C'est parti à Rouen, où le cortège se met en marche.

Plusieurs centaines de personnes se rassemblent devant la préfecture de l'Orne, à Alençon. L'intersyndicale départementale avait appelé à se mobiliser dès 10h30.

A Alençon, les lycéens mobilisés... vantent les producteurs du marché.

Au Havre, avant le début de défilé, prise de parole des salariés de la verrerie de Graville, Saverglass, où plus de 130 postes sont menacés dans le cadre d'un PSE. L'usine est à l'arrêt depuis mardi et un piquet de grève est monté à l'entrée. 

A Cherbourg, ces manifestants sont chargés de nourrir les troupes. Installés devant la mairie, ils ont fait cuire 200 saucisses et 200 merguez depuis le début de la matinée.

A Cherbourg, les manifestants se rassemblent avant le départ du cortège.

Le rassemblement est en cours à Rouen, cours Clemenceau, avant le départ de la manifestation.