L'enquête avance après la mort par balle d'un homme originaire de la région de Rennes, dimanche 20 juillet, à l'hôpital Monod du Havre. Avant de succomber il avait été déposé la veille aux urgences par deux personnes, qui avaient ensuite pris la fuite.
Agressé sur le cours de la République
La procureure de la République du Havre, Soizic Guillaume, annonce que quatre Havrais ont été mis en examen, dimanche 27 juillet, dans cette affaire, pour homicide volontaire en bande organisée, trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre des faits de trafic de stupéfiants.
L'enquête a permis de révéler que la victime, originaire de Rennes et connue pour des faits de trafic de stupéfiants, a été agressée sur le cours de la République, au Havre, samedi 19 juillet. C'est notamment grâce à l'audition des deux personnes qui l'avaient déposé aux urgences que le lieu de l'agression a pu être identifié. Ces deux personnes, également originaires de Rennes, s'étaient présentées au commissariat de la ville le lendemain du décès, avant d'être placées en garde à vue lundi 21 juillet.
Quatre Havrais de 22 à 47 ans
"Outre les deux personnes s'étant présentées au commissariat de Rennes, quatre autres ont été interpellées et placées en garde à vue, dont le mis en cause suspecté d'être à l'origine du tir mortel", relate le parquet dans un communiqué. "Il est apparu que la victime s'étant rendue au Havre" dans le cadre d'un trafic de stupéfiants, "notamment de la cocaïne", poursuit la procureure, qui précise que le trafic n'a toutefois pas de lien avec le port du Havre. Elle ajoute que "plusieurs auteurs pouvaient être mis en cause pour avoir participé de manière organisée à ce crime".
Les quatre hommes mis en examen résident au Havre et sont âgés entre 22 et 47 ans. Ils ont été placés en détention provisoire.
La procureure salue l'action de l'antenne havraise de l'Office français antistupéfiants dans cette affaire, "déterminante pour permettre en moins d'une semaine d'identifier les principaux mis en cause de ce crime".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.