L'usine d'incinération des ordures ménagères de Colombelles change de
braquet. Au terme de près de deux ans de travaux, consacrés à la
rénovation des deux fours et des chaudières du site, l'exploitation des
ordures ménagères est en passe d'accroître ses capacités de production
en énergie depuis septembre 2009. L'incinération des déchets permet
actuellement l'alimentation d'environ 10 500 foyers, situés à
Hérouville-Saint-Clair.
“Les installations dataient de 1972”, a expliqué Yannick de Coonghe, directeur de l’usine d’incinération de Colombelles. “Après plus de trente ans d’âge, il s’agissait de maintenir la pérennité du système de traitement des ordures. Et comme les déchets ont évolué, notre technologie devait voir un jour nouveau”. Outre la bonne sauvegarde de toutes les activités de l’usine de Colombelles, ces travaux ont permis une rénovation des lieux. La distribution électrique a été entièrement revue et une automatisation de certaines tâches existe à présent.
Chaleur plus étendue
Dans le fonctionnement interne, la question de l’impact sur l’environnement est primordiale. Après incinération des déchets, les fumées engendrées par combustion passent au crible d’un processus très élaboré. Les poussières sont filtrées et les dioxines ainsi que les oxydes d’azote détruits. Les fumées qui s’échappent des hautes cheminées qui dominent Colombelles n’ont rien de toxique, lamgré leur couleur pouvant parfois faire douter. Et puisque l’écologie est invoquée par cette nécessaire rigueur, relative aux améliorations du site, le Syndicat pour la valorisation et l’élimination des déchets de l’agglomération caennaise (SYVEDAC) n’omet pas de mentionner les progrès dans les économies d’énergie. Rappelons qu’il a investi près de 30 millions d’euros pour ces travaux. Les nouveaux fours de l’usine vont permettre de valoriser 123 000 tonnes de déchets. Soit une économie de 70 000 barils de pétrole par an. Le réseau de chaleur pourrait dès lors voir son terrain d’application s’étendre.
“Les installations dataient de 1972”, a expliqué Yannick de Coonghe, directeur de l’usine d’incinération de Colombelles. “Après plus de trente ans d’âge, il s’agissait de maintenir la pérennité du système de traitement des ordures. Et comme les déchets ont évolué, notre technologie devait voir un jour nouveau”. Outre la bonne sauvegarde de toutes les activités de l’usine de Colombelles, ces travaux ont permis une rénovation des lieux. La distribution électrique a été entièrement revue et une automatisation de certaines tâches existe à présent.
Chaleur plus étendue
Dans le fonctionnement interne, la question de l’impact sur l’environnement est primordiale. Après incinération des déchets, les fumées engendrées par combustion passent au crible d’un processus très élaboré. Les poussières sont filtrées et les dioxines ainsi que les oxydes d’azote détruits. Les fumées qui s’échappent des hautes cheminées qui dominent Colombelles n’ont rien de toxique, lamgré leur couleur pouvant parfois faire douter. Et puisque l’écologie est invoquée par cette nécessaire rigueur, relative aux améliorations du site, le Syndicat pour la valorisation et l’élimination des déchets de l’agglomération caennaise (SYVEDAC) n’omet pas de mentionner les progrès dans les économies d’énergie. Rappelons qu’il a investi près de 30 millions d’euros pour ces travaux. Les nouveaux fours de l’usine vont permettre de valoriser 123 000 tonnes de déchets. Soit une économie de 70 000 barils de pétrole par an. Le réseau de chaleur pourrait dès lors voir son terrain d’application s’étendre.
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