Les Nez normands traquent les mauvaises odeurs et recrutent

Pour étoffer son équipe de narines, Air Normand, qui mène ce programme depuis 1997, recrute. Marguerite Renault raconte comment elle est devenue un "nez" au Val-de-la-Haye. "Retraitée, j’ai souhaité me rendre utile, m’engager dans une démarche citoyenne". Comme tous les autres "Cyranos", elle a d’abord reçu une formation de quatre mois au cours de laquelle elle a appris à distinguer une cinquantaine d’odeurs, du citronné au souffré, en passant par le végétal ou le fécal. Aujourd’hui, elle est incollable.

"Ici, au Val-de-la-Haye, je sens surtout les odeurs souffrées de la raffinerie, située de l’autre côté de la Seine". Tous les jours, depuis son jardin ou la fenêtre de sa chambre, elle hume l’air. Via internet, elle transmet ensuite ses observations à Air Normand. Exceptionnellement, les nez peuvent aussi être mobilisés à la demande des autorités ou d’une usine lors, par exemple, de la remise en marche d’une unité.

Pratique. Air Normand, tél. 02 35 07 94 30. Deux conférences se tiennent à H2O, jeudi 26 mai,  à 18 h 30, et samedi 28 mai à 15 h 30.

Ecoutez le témoignage de Marguerite Renault :