"Esplanade de la retraite à 60 ans". C'est ainsi qu'a été renommée l'esplanade de la gare du Havre, mardi 21 mars, à l'initiative de l'intersyndicale opposée à la réforme des retraites. Les manifestants s'étaient donné rendez-vous devant la gare en fin d'après-midi pour cette action symbolique, qui a été suivie d'un envahissement des voies aux alentours de 17 heures. Au moins deux trains ont été supprimés. Deux autres ont eu comme point de départ ou d'arrivée la gare de Bréauté-Beuzeville. Peu après 18 heures, la SNCF annonçait la reprise du trafic.
L'esplanade de la gare rebaptisée, sous le regard de la police. - RM
Les manifestants ont ensuite poursuivi leur protestation devant la sous-préfecture du Havre.
La journée avait débuté tôt, dans la nuit, au Havre, avec le blocage de différents points stratégiques sur la zone industrielle. En fin de journée, la préfecture et la gendarmerie de la Seine-Maritime indiquaient que l'accès au niveau du pont du Hode avait été libéré.
En début d'après-midi, les gendarmes de la Seine-Maritime ont libéré l'accès de la ZI du Havre tenu par un barrage de manifestants.
— Gendarmerie de la Seine-Maritime (@gendarmerie_076) March 21, 2023
L'intervention s'est effectuée sans que l'usage de la force soit
nécessaire.#gendarmeriedeSeineMaritime@Prefet76 pic.twitter.com/uxT4eQQ9CU
Les entrées du centre technique communautaire (Cetco) demeurent par ailleurs toujours bloquées, avec environ soixante-dix grévistes de plusieurs syndicats et plusieurs secteurs encore présents sur place dans la matinée selon l'AFP.
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