Commerce. Cette entreprise normande vend des colis perdus sans dévoiler leur contenu

Son credo ? Le rachat de NPAI ("n'habite pas à l'adresse indiquée") en Europe, qui, selon lui, "engorgent les sites logistiques". William Mourrière a donc proposé de racheter ces produits pour "leur donner une deuxième vie et diminuer leur empreinte carbone".

Et ça cartonne : selon 20 Minutes, depuis le mois de janvier, William aurait vendu entre 700 kg et une tonne de ces colis mystères. 

Depuis la loi du 1^er janvier 2022 interdisant la destruction d'invendus non alimentaires, les opérateurs français sont tenus de recycler la marchandise ou d'en faire don à des associations. Ainsi, par exemple, La Poste en revend régulièrement une partie aux enchères.

Éviter la destruction de marchandises

Le fondateur de l'entreprise prévient qu'il n'y a pas de marque de luxe dans ces cartons, n'espérez donc pas trouver une robe haute couture ou un ordinateur dernier cri. C'est même tout l'inverse : les produits proviennent, pour la plupart de plateformes de vente en ligne telles qu'Amazon, Wish ou Aliexpress. Le public visé par l'entreprise ? Les particuliers, mais surtout les entrepreneurs qui souhaitent se lancer à leur compte dans la revente de produits.

Que trouve-t-on dans les cartons ? "De la décoration, des chaussures, des vêtements, (40 à 50 %), des accessoires de téléphone, des accessoires de voiture, on a même trouvé des pièces électroniques très chères", détaille le cofondateur de Flamingo Box dans une vidéo publiée sur Youtube. William Mourrière explique recevoir environ trois tonnes de marchandise chaque semaine, qu'il revend par colis de 10 kg minimum pour un prix de 108 euros.

Sur le site de Flamingo box, on trouve de tout : du lot de pièces de la marque d'ultra-fast-fashion (mode ultra-rapide) Shein à la palette de cartons de 150 kg… "On fait tout ça pour éviter que ce soit détruit", justifie l'entrepreneur.