L'imbroglio se poursuit dans la très chaotique élection du premier secrétaire du Parti socialiste. Après de multiples contestations et irrégularités sur le scrutin du jeudi 12 janvier, la commission de récolement s'est rassemblée, dès samedi et a achevé ses travaux dimanche "à 15 h 45, à la suite du refus de passer au vote des représentants de Nicolas Mayer-Rossignol", indique le PS dans un communiqué.
Après examen des procès-verbaux des fédérations et études des requêtes, la commission proclame Olivier Faure vainqueur à 51,09 % des voix contre 48,91 à Nicolas Mayer-Rossignol. "La présentation en détail de ce résultat par la présidente de la commission aura lieu aujourd'hui au siège du parti socialiste à l'occasion d'une conférence de presse", poursuit le communiqué.
NMR conteste toujours
Mais le camp de Nicolas Mayer-Rossignol n'entend pas baisser les bras et estime que tous les résultats des différentes fédérations n'ont pas été passés à la loupe. "La direction sortante soutenue par les représentants d'Olivier Faure propose d'arrêter cette étude systématique (...) en échange d'un marchandage global d'un résultat donnant arbitrairement la majorité à Oliver Faure. C'est inacceptable. Aucun parti démocratique ne peut l'accepter", indique le courant Refondations dans un autre communiqué. Il souhaite la reprise des travaux de la commission lundi.
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Incapables de gérer un vote interne, des tricheries auraient été repérées, cela en dit long sur l'intégrité, la probité de ceux qui crient vive la démocratie. Je ne jette pas la pierre aux socialistes, ils ne sont le reflets, comme les autres, de l'état de délabrement du pacte citoyen.
Nous avons les politiques que l'on mérite.
La démocratie française vaut bien la négociation à la Russe : ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable.