Rémi Coutin, le procureur de la République d'Évreux, a confirmé jeudi 24 novembre la piste criminelle après la mort de deux personnes dans l'explosion de leur maison vendredi 18 novembre, à Louviers. "Nous n'avons plus de doute. Les investigations réalisées permettent d'affirmer que l'on a eu un féminicide suivi d'un suicide."
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"À 99 %, on est certains que les deux corps sont ceux des occupants du pavillon. L'autopsie a révélé que madame n'était pas décédée à cause des fumées et surtout qu'elle avait un cordon autour du cou de type antenne TV", a ajouté le magistrat. Selon Rémi Coutin, "le mari aurait mis le feu au pavillon et il est mort par asphyxie liée à l'inhalation de fumées". D'après le procureur, l'homme vivait très mal une procédure de divorce en cours.
Un juge aux affaires familiales qui avait tenu une audience de divorce "n'a pas fait état de tensions ou de menaces particulières entre les époux". "Il n'y avait pas d'éléments indicateurs de ce qui allait se passer", a ajouté Rémi Coutin. "En revanche, lorsqu'on interroge les proches, les enfants, les frères et sœurs, il ressort que monsieur vivait très mal cette procédure de divorce", notamment ses conséquences financières "sur qui allait garder la maison".
L'après-midi des faits, "l'homme a envoyé un SMS à un cousin très peu de temps avant de tuer sa femme pour dire adieu et dire qu'il veut être enterré dans son village natal". Nés en Algérie, les deux époux, lui âgé de 67 ans, elle de 60 ans, avaient acquis la nationalité française.
(avec AFP)
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