Assis au centre d'un cercle pour la cérémonie dans une cour du palais présidentiel de La Moneda, à Santiago, M. Boric et la première dame, Irina Karamanos, ont reçu une à une les doléances et vœux des sept peuples indigènes du Chili : Yagan, Lican Antai, Mapuche Pewenche, Rapa Nui, Mapuche Lafkenche, Diaguita et Mapuche Füta Warria.
"Générer un travail interculturel et une nouvelle relation entre le gouvernement et les peuples indigènes est vital pour la construction d'un Chili juste et digne", a posté M. Boric sur son compte Twitter, accompagné de photos de la cérémonie.
La présidence a expliqué dans un communiqué que "les différents peuples indigènes, par l'intermédiaire de sages, de représentants et d'autorités ancestrales, adressent et délivrent des salutations, des messages, des prières et des souhaits par le biais de mots et/ou d'éléments symboliques, au président en tant que vecteur d'un nouveau départ".
"La cérémonie multiculturelle s'inscrit dans une nouvelle conception du territoire comme plurinational où le respect, le dialogue et la participation seront mis en avant", est-il ajouté.
Vendredi lors de sa prestation de serment, M. Boric, contrairement à tous ses prédécesseurs, avait évoqué les peuples autochtones en jurant de respecter la Constitution "devant le peuple chilien" mais en ajoutant "tous les peuples chiliens".
Le président de 36 ans s'est ensuite rendu à la cathédrale de Santiago avec les membres de son gouvernement de 42 ans de moyenne d'âge, composé de 14 femmes et 10 hommes, pour assister à une cérémonie catholique de "prière pour le Chili".
Egalement en ce premier jour de la mandature Boric, le ministre des Transports Juan Carlos Muñoz et la ministre de l'Environnement Maisa Rojas se sont distingués en se rendant au palais présidentiel, dans le centre de Santiago, en transports publics, lui en bus et elle en vélo et en métro.
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