L'obligation vaccinale du personnel hospitalier contre la Covid-19 entre en vigueur mercredi 15 septembre. Un salarié n'ayant pas eu sa première injection voit ainsi ses fonctions suspendues, ainsi que son salaire.
Une quarantaine d'employés
Au CHU de Rouen, le plus gros hôpital de Normandie, 99,7 % du personnel a reçu au moins une première dose de vaccin. Seule une quarantaine d'employés, sur environ 10 300, refusent la vaccination. Ils seront reçus individuellement mercredi 15 septembre, annonce Alexandre Morand, le directeur des ressources humaines du CHU.
"L'objectif est de vérifier déjà si l'on ne se trompe pas sur le souhait du professionnel. On peut rencontrer aussi des professionnels qui ont changé d'avis durant la nuit et qui auraient décidé de donner une attestation vaccinale ou de prendre un rendez-vous pour recevoir une première injection", explique-t-il.
Alexandre Morand
Pour autant, ces absences de personnel n'auront pas de conséquences sur la prise en charge des patients, assure Alexandre Morand : "Ça a été vraiment notre objectif premier que d'assurer la continuité des activités de soins, de logistique et médico-technique. Aujourd'hui, les plannings sont sécurisés." La situation au CHU de Rouen est "maîtrisée" et ne devrait pas entraîner de déprogrammations de soins pour les patients ou de difficultés dans leur prise en charge. "Le fonctionnement du CHU est assuré de manière normale", ajoute Alexandre Morand.
Alexandre Morand
À la veille de cette entrée en vigueur de l'obligation vaccinale, une trentaine de soignants se sont rassemblés, mardi 14 septembre, devant l'Agence régionale de santé à Rouen. Une nouvelle mobilisation est organisée mercredi 15 septembre au CHU de Rouen.
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